Les forces de l’ordre ont récemment mis la main sur une importante cargaison de stupéfiants lors d’une opération menée par l’antenne anticriminalité de la (DGR) au quartier PK8 2 écoles. Un homme de 27 ans, identifié sous le pseudonyme de Caolo, a été interpellé en possession de substances illicites d’une valeur marchande estimée à plus de 6 millions de francs CFA. Parmi les produits saisis figuraient 1 154 plaquettes de Tramadol pour une valeur de 5.570.000FCA, plusieurs capsules de cocaïne orange et blanche, ainsi que des doses de drogues dures estimée à 900.000FCA.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Caolo serait un maillon clé d’un réseau bien structuré opérant dans la distribution de stupéfiants sur une large échelle. Lors de son interrogatoire, le suspect a reconnu son implication mais s’est refusé à révéler l’identité de ses complices. « Je ne fais que récupérer la marchandise, et c’est le ‘grand’ qui gère les commandes », aurait-il déclaré, laissant entendre l’existence d’une organisation plus vaste opérant dans l’ombre.Les enquêteurs estiment que la drogue saisie aurait pu être écoulée en moins de 48 heures, preuve de l’ampleur de la demande locale.
« La clientèle est variée, elle touche toutes les couches sociales », aurait confié Caolo, révélant que les transactions se font principalement par téléphone. Ce mode opératoire discret et efficace permettrait au réseau de générer des revenus colossaux, estimés à plus de 70 millions de francs CFA par mois.Cette saisie record met en lumière l’ampleur du trafic de stupéfiants dans la région et les défis auxquels sont confrontées les autorités pour enrayer ce fléau. Les forces de l’ordre poursuivent leurs investigations afin de remonter la filière et identifier les autres membres du réseau.
Des opérations similaires sont prévues pour intensifier la lutte contre ces organisations criminelles qui gangrènent le tissu social.Face à cette menace grandissante, les autorités appellent à une collaboration renforcée entre les forces de sécurité et la population. La sensibilisation et la dénonciation des activités illicites restent des leviers essentiels pour freiner la propagation de ces substances dangereuses et protéger la jeunesse de leurs effets dévastateurs.
Ombreta Mbouyou, journaliste stagiaire école
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