Les soubresauts constatés de la présence de l’huile raffinée sur les étals de magasins en disent long sur l’existence d’un commerce illégal orchestré par un groupuscule de magasins concernant l’huile raffinée fabriquée par l’entreprise Olam Palm Gabon. En effet, ils seraient près de 700 commerçants qui ont été convoqués cette semaine par la DGCC pour pratique illicite des prix. Notamment l’absence des prix homologués dans les magasins.
Ces magasins sont notamment suspectés de ne pas appliquer la nouvelle mercuriale des prix dont ils ont pourtant participé à élaborer en partenariat avec le gouvernement. À cela s’ajoute le fait que plusieurs compatriotes se seraient plaints du fait que ces magasins exigent d’effectuer des achats d’au moins 10 000 francs CFA pour espérer obtenir deux bouteilles d’huile raffinée.
Ce fait ne serait pas exclusivement réservé à Libreville la capitale gabonaise. En effet, selon plusieurs sources concordantes, dans plusieurs autres localités du pays, la situation serait similaire. À Lambaréné par exemple, il s’agirait de 5000 francs CFA à effectuer comme achat pour espérer obtenir une bouteille ou un bidon d’huile raffinée.
Une situation qui vient mettre en mal les efforts consentis par les plus hautes autorités pour lutter contre la vie chère et la flambée des prix de certains denrées alimentaires dont dépendent beaucoup les gabonais lambdas. Pour la DGCC, la répression doit s’accentuer afin que les commerçants véreux ne foulent pas au pied du mur les hautes instructions données par le gouvernement.
Il revient aussi aux populations de dénoncer ces pratiques illégales des commerçants qui créent un véritable désordre dans la situation actuelle que tente tant bien que mal de résoudre les autorités.
Herton-séna Omoungou
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