À quoi servent les miradors d’observation sur les plages du Lycée national Léon Mba et du Tropicana à Libreville dans la capitale gabonaise ? C’est la question qui taraude l’esprit de la population après la découverte macabre le lundi 11 mars 2024 de 6 corps sans vie d’adolescents, dont les âges varient entre 14 et 16 ans.
Au moment où les marrées des eaux connaissent une montée vertigineuse, les adolescents en question auraient eu des difficultés pour rejoindre la terre ferme. Et malheureusement, ils auraient été engloutis par les eaux au cours d’une noyade. « J’étais en train de faire mon footing…j’ai fait l’observation du premier corps avec certains compatriotes qui étaient avec nous ensuite on s’est rapproché on a fait une deuxième observation avec certains éléments du camps français et on a fait la découverte macabre d’un corps qui était dénudé », a indiqué un riverain.
Il y a quelques années le ministère de l’intérieur avait décidé d’un Plan de développement stratégique des missions de la police des plages au Gabon. Une police censée sécuriser les baigneurs et festivaliers non sans envisager de poser des bouées de délimitations des espaces baignades et un strict respect d’interdiction de se baigner après une certaine heure. La mise à disposition des policiers outillés en natation et en sauvetage en mer, l’arrivée des zodiacs (embarcations spécialisées), pour intervenir en cas de noyades des baigneurs.
Mais ce plan semble avoir complètement été oublié à tel point que la direction de la prévention des risques ne seraient toujours pas outillée. « On enregistre près de 6 morts. Pour ce qui est de moyens il faut le dire clairement y’a pas assez de moyens parce que nos équipes sont sous équipées », a révélé le directeur adjoint de la prévention des risques,Eddis Brice Koumba Mougyama.
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