Au Palais des Sports de Libreville, ce jeudi 21 juin 2018, le Gabon a célébré la 37eme fête de musique. Une édition consacrée ou presque au grand Baobab Mackjoss décédé il y a quelques mois dans la capitale gabonaise. Moments d’émotions, d’échanges et de partage, sous des mélodies telles que Maria, le Boucher…, toutes reprises en chœur par les artistes conquis et aux souvenirs vivaces du grand baobab, la fête fut belle. La Fanfare nationale, Macy Illema, Brake ( fils de Mackjoss) le groupe La Lowé, l’orchestre Mbala, Queen Kumb et bien d’autres artistes ou groupes musicaux ont répondu présents au rendez-vous. Le ministre de la Culture et des Sports, Alain Claude Bilie By Nze, qui a pris part à la fête, s’est adressé à la jeunesse, en bon père de famille : « la jeunesse doit de plus en plus se prendre en charge. Elle le fait suffisamment, mais cela serait bien qu’elle évite d’être sur les chemins de déperdition, mais ça aussi c’est parce que nous n’avons pas pris le soin de lui indiquer le meilleur chemin », a-t-il conseillé, avant d’ajouter : « c’est aussi parce qu’on a rien fait que les jeunes sont obligés d’embrasser des chemins qui ne sont pas forcément les meilleurs. Il ne faut pas les condamner, mais essayer de leur donner des bons conseils. » Le ministre a souligné la nécessité d’offrir aux jeunes, « des plateaux et des petits espaces dans les quartiers, pour qu’ils s’amusent. » Madame Fanie Elassa, membre du comité d’organisation de l’événement à relever que toutes les générations d’artistes ont été impliquées à cette 37e édition de la fête de la musique. Occasion de témoigner au grand Baobab, la reconnaissance de toute la famille musicale du pays. Debout, les artistes et le public ont partagé en chœur « Jiji vient danser le boucher ! Caroline vient danser … c’est la meilleure des danses de l’année … ». L’artiste ne meurt jamais. Malgré quelques ratés du point de vue de la communication, la fête fut belle. PAPOYO ]]>
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