Depuis quelques années déjà les voiries du Grand-Libreville dans plusieurs quartiers ont fait l’objet de travaux lancés par la Société d’eau et d’énergie du Gabon dans le cadre du projet Pasbmir. Celui-ci vise à l’élargissement et la pérennisation de l’accès à l’électricité et à l’eau potable dans les zones périurbaines et rurales du Gabon, afin d’améliorer les conditions de vie des populations et favoriser le développement économique et social.
A terme, c’est 60.000 personnes qui bénéficieront d’un accès à l’électricité et 36.000 personnes à des sources d’eau potable dans les 9 provinces du Gabon. Sauf que après avoir détruit plusieurs parties de la chaussée dans le Grand-Libreville, la réhabilitation semble aller au ralenti au point que certains endroits sont en train de devenir des zones à risques. C’est le cas de l’avenue qui passe derrière le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville où une partie du trottoir et de la chaussée est quasiment détruite sur plusieurs mètres et menacent de s’attaquer à la route. Les pluies diluviennes qui s’abattent sur l’ensemble du territoire national ont causé énormément de dégâts dans plusieurs localités du pays.
À Libreville, les travaux de Dame SEEG sur la voie laissent à désirer dans la mesure où après le passage des employés, des trous sont toujours visibles par endroit et certains travaux de revêtement toujours inachevés à ce jour. C’est dire combien il est urgent pour les autorités compétentes d’exiger une accélération des travaux afin que la circulation dans la ville et l’adduction des ménages en eau potable soient des réalités.
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