En l’espace de deux déplacements d’équipes de première division de notre championnat national de football, l’on a une fois de plus encore, pu observer la négligence voire l’amateurisme dans l’organisation et la gestion de notre football local, qui pourtant est soutenu par l’État avec une subvention conséquente. Mais triste est de constater que les joueurs du championnat national sont toujours autant maltraités.
Pour leur déplacement respectif à Mouila pour affronter l’As Dikaki (USB) et à Koula-Moutou pour affronter BOUENGUIDI SPORT dans le cadre de la 11e journée du championnat national D1 (Stade Mandji), les joueurs de ces deux clubs ont dû faire face à un amateurisme de la part de qui on ne sait. Ceux de Bitam par exemple, ont logé dans un motel de « passe », selon l’expression utilisé par Freddhy Koula, journaliste sportif. Une situation décriée dans des images qui ont fait un tollé sur la toile.
Et par la suite, ce sont les joueurs du Stade Mandji qui ont voyagé (Port-gentil – Lambaréné) dans un bateau de pêche, une embarcation de fortune, avec tous les risques que ça comporte. Cette situation est consécutive au non respect des engagements de la LINAF, chargée d’assurer une partie des salaires des équipes, mais aussi le transport, l’hébergement et la restauration.
”Informés à la dernière minute par la LINAF de ce que l’équipe devait préfinancer son transport, les dirigeants du Stade Mandji ont tout essayé pour trouver des places disponibles dans les compagnies de transport, mais en vain. Seule alternative, emprunter une pirogue de pêche pour rallier Lambaréné, avant de prendre le train à Ndjolé pour se rendre à Koulamoutou via Lastourville”, a indiqué le staff du Stade Mandji.
À qui donc la faute? Du côté du ministère des sports, le coupable est tout trouvé, bien que de façon officielle, l’on a pas communiqué sur ces deux situations vécues par les joueurs.
Herton-Séna OMOUNGOU
Commentaires