C’est par la voix de son vice-président, Jean Claude AFA ‘A, que l’organisation non gouvernementale d’obédience sanitaire, ”Santé Pour Tous”, a tenu à attirer l’attention des plus hautes autorités concernant la Situation délicate à laquelle ferait face l’entreprise la Santé Pharmaceutique, ce Lundi 26 Septembre à la suite d’une visite des locaux et des laboratoires de fabrication des médicaments de ladite entreprise installée dans la Zone Économique Spéciale de Nkok (ZES).
En effet, selon plusieurs sources concordantes, et notamment celle de ses responsables, la Santé Pharmaceutique qui aurait cessé depuis huit (8) mois de fabriquer des médicaments car étant en excédent de stocks, pourrait être emmener à stopper définitivement ses activités de production. Une situation qui a alerté l’ONG Santé Pour Tous, qui a aussitôt dépêché à Nkok son vice-président, Jean Claude AFA ‘A, afin de toucher du doigt la réalité vécue par la Santé Pharmaceutique tandis que dans les hôpitaux, il manque beaucoup de médicaments, ce qui ne s’explique pas.
‘‘ Au cours de notre visite, nous avons pu constater effectivement qu’ Au niveau de la Santé Pharmaceutique où sont produits des médicaments contre la tuberculose, le paludisme et le VIH SIDA seront expirés dans les prochaines semaines. Nous lançons ici un cri d’alarme aux autorités publiques afin que cette usine soit sollicitée et joue pleinement son rôle dans le processus d’amélioration des conditions sanitaires dans notre pays. Ici se sont une quinzaine de produits pharmaceutiques qui sont fabriqués mais qui malheureusement vont bientôt aller à la poubelle. Ce qui n’est pas normal”, a indiqué le vice-président de l’ONG Santé Pour Tous.
Selon les dirigeants, l’entreprise ferait face à un blocage savamment orchestré et englué dans le système de distribution de médicaments aussi bien à l’extérieur que sur le plan national. Une des raisons pour lesquelles certaines certifications et certaines conventions auraient du mal à être mises en œuvre. Désormais, les dirigeants se disent prêts pour la survie de leur entreprise, à délocaliser les locaux vers un autre pays si la situation ne s’améliore pas.
Herton-Séna OMOUNGOU
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