Le commissaire nationale en charge du budget à l’Union nationale (UN, opposition) Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi a dénoncé samedi, 07 juillet dernier, les mesures de redressement des finances publiques proposées récemment par le gouvernement. « Fidèle à son engagement pour un Gabon pour tous, l’UN se dressera contre ce plan de rigueur, qui menace de précariser et fragiliser les travailleurs gabonais, notamment les fonctionnaires. Aujourd’hui plus qu’hier nous disons à l’UN que ces compatriotes, intéressés par tous les moyens à constituer des fortunes personnelles, qui se sont convertis en dirigeants politiques ne sont pas qualifiés pour conduire les réformes annoncées. Nous disons qu’ils ne peuvent pas gérer un Etat ; que le Gabon est un pays à développer et non un butin à se partager », a martelé l’opposant. Il estime que l’ajustement budgétaire par la seule réduction de la dépense, notamment la masse salariale ne peut constituer une réponse à la situation actuelle du Gabon. Au nom de l’UN, M. Ntoutome Ayi a proposé de nombreuses mesures d’urgence en vue de répondre à la crise économique que connait le Gabon. Parmi ces mesures il y’a la vente de tous les biens immobiliers acquis avec l’argent du contribuable à l’étranger notamment en France, en Angleterre et aux Etats-Unis; la vente du Boeing 777 présidentiel; la diminution drastique du train de vie de l’état à travers notamment la suppression des agences créées depuis 2009, la suppression du système parallèle de rémunération forfaitaire, la suppression de tous les contrats de contractuels hors statut et leur mutation, la diminution des budgets des institutions, particulièrement la présidence de la République, la cours constitutionnelle, le Senat, l’assemblé nationale, le conseil économique et social et la primature entre autres. Le leader politique a proposé également l’arrêt des travaux de construction de la Marina du port-mole, la mise à la disposition du trésor public des 450 milliards des fcfa distraits de l’emprunt obligataire de 2013, la mise à la disposition des ressources du fonds souverain de la république gabonaise et le retour à l’unicité de caisse de l’Etat , ainsi que la fin des procédures de paiement des créances de l’Etat par des tiers autres que la banque centrale. L’UN à travers son commissaire national en charge du budget a préconisé également des reformes structurelles. Notamment la réalisation de l’audit des financement des structures sanitaires publique, afin de prendre en compte le financement public de la santé; la sécurisation de l’entretien routier afin de préserver l’entretien de notre patrimoine routier et l’audit des gestions 2010 à 2014 par la cour des comptes, afin d’instruire la communauté nationale sur l’utilisation des 11908 milliards de ressources propres et les 2218 milliards de FCFA de ressources d’emprunts dont a disposé le pouvoir au cour de la période 2O10 2014. Pour l’UN, toutes les forces patriotiques de notre pays doivent se mobiliser et tout mettre en œuvre pour offrir au Gabon l’alternance démocratique dont il a grand besoin. « Le redressement du Gabon ne peut et ne pourra être que l’œuvre de dirigeants librement choisis par le peuple gabonais et ayant toute sa confiance », a conclu l’opposant. RAMA]]>
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