Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie GONDJOUT a procédé le vendredi 19 avril 2024 à Libreville au lancement officiel du projet visant à renforcer la sécurité maritime et l’état de droit en mer dans le Golfe de Guinée.Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie GONDJOUT, a présidé le vendredi 19 avril 2024 à Libreville la cérémonie de lancement officiel du projet dénommé « Renforcer la sécurité maritime et l’état de droit en mer en Afrique » dont l’impact souhaité est d’améliorer la sécurité maritime et de renforcer les capacités des agents en vue de l’application de la loi en Afrique.
Dans son allocution circonstancielle, le Ministre de la Justice a exprimé ses remerciements au gouvernement japonais pour le choix porté sur le Gabon comme pays hôte pour abriter cet important projet qui , non seulement, rentre dans le cadre du processus de restauration des institutions voulu par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA mais représente également le signe le plus concret de la coopération du Japon pour l’Afrique centrale.« La piraterie maritime et les actes illicites perpétrés en mer font peser de graves menaces sur notre développement ainsi que sur la sécurité et la stabilité dans nos régions » a rappelé le Membre du Gouvernement de la Transition.
« Il est, dès lors, essentiel que nos pays coopèrent étroitement à travers des stratégies sous régionales et continentales afin de faire de notre océan un lieu sûr, un espace sécurisé pour la circulation des biens et des personnes » a-t-il souligné.Financé par le gouvernement Japonais pour un montant de huit cent trente-cinq mille huit cent soixante-neuf (835.869) US dollars, soit environ cinq cent millions (500.000.000) de francs CFA, le projet, qui s’étend sur une période de douze mois, est mis en œuvre par le Programme Mondial contre la Criminalité Maritime (GMCP) de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC). Il vise à doter les cinq pays concernés, à savoir, le Gabon, le Cameroun, la Guinée-Equatoriale, le Congo et Sao-Tomé et Principe, d’un cadre légal approprié ; à renforcer les capacités des officiers maritimes pour mieux lutter contre les crimes commis en mer, notamment la piraterie maritime, les trafics de drogues, de migrants, la pêche illégale et à promouvoir l’état de droit en mer dans le golfe de Guinée.
Pour l’ambassadeur du Japon, Son Excellence Noguchi SHUJI, les activités illicites majeures dans le Golfe de Guinée se sont multipliées ces dernières années, faisant de cette zone l’épicentre de la piraterie maritime nécessitant une réponse urgente des pays concernés.Ce projet permettra aux pays d’Afrique centrale du Golfe de Guinée d’avoir une meilleure compréhension du droit maritime et du respect des normes internationales en matière de sureté et de sécurité.
« La mer doit être une source de bénédiction, jamais de malédiction. Grâce à cette aide du peuple japonais, et en tant qu’ambassadeur qui aime le Gabon et le peuple gabonais, je souhaite du fond du cœur que des violences perpétrées à l’encontre des navires dans les eaux sous souveraineté et sous juridiction du Golfe de Guinée soient tous éliminés ». Il a encouragé tous les États membres concernés du Golfe de Guinée à s’impliquer davantage dans la gestion rigoureuse de ce projet afin qu’ils atteignent pleinement leurs objectifs et qu’ils contribuent à consolider l’architecture de la sécurité et de la sureté maritime pour le bien-être des populations régionales.
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