Situé dans le 1er arrondissement de la Commune de Libreville , le CES devenu Lycée de Mikolongo accueille depuis quelques années déjà les élèves du 1er et second cycles. Mais en dépit des bons résultats aux différents examens de fin d’année ( BEPC et BACCALAURÉAT), cet établissement fait face à une vétusté criard des bâtiments qui nécessite un regard particulier des autorités de la Transition au regard du laxisme du ministère de l’Éducation Nationale.
En effet, privé d’un plateau sportif moderne et digne, les élèves pratiquent le cours d’éducation physique et sportive sur de la terre dure, du gravier. Ce, malgré la dangerosité que ce terrain parsemé de cailloux puisse représenter pour les apprenants. À celà s’ajoutent le manque d’eau aux toilettes qui rend ces endroits d’aisance non fonctionnels. Plafonds détruits, nids d’oiseaux présents, salle multimédia inachevée, peinture vétuste, le Lycée Mikolongo semble avoir été oublié par le Ministère de l’Éducation Nationale dirigé par Camélia Ntoutoume-Leclerq qui pilote pourtant un vaste programme de réhabilitation des établissements scolaires.
«Les files électriques sont perchés de partout et représentent un véritable danger pour nous les élèves mais également pour les enseignants. Ça fait plusieurs années que l’établissement n’a plus jamais été réhabilité», indique un membre de l’administration. «Le Lycée Mikolongo manque d’air de jeux plus que la cour est utilisée pour faire le cours d’EPS; les toilettes sont très vétustes. J’attire donc l’attention de la tutelle pour qu’elle se penche sur la réhabilitation totale de notre établissement car c’est un établissement qui date de plus de 20 ans et n’a pas connu une véritable réhabilitation depuis lors», avait indiqué Hubert Mbika, Proviseur dudit Lycée.
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