Situé dans le 1er arrondissement de la Commune de Libreville , le CES devenu Lycée de Mikolongo accueille depuis quelques années déjà les élèves du 1er et second cycles. Mais en dépit des bons résultats aux différents examens de fin d’année ( BEPC et BACCALAURÉAT), cet établissement fait face à une vétusté criard des bâtiments qui nécessite un regard particulier des autorités de la Transition.
Face au mouvement d’humeur orchestré par les élèves qui réclament des meilleures conditions d’apprentissage, une association a décidé d’agir.C’est par l’intermédiaire de son secrétaire général, que l’association Gabonaise des Jeunes Dynamiques s’est déplacée au Lycée public de Mikolongo hier, où un mouvement de protestation a eu lieu par rapport à la vétusté des latrines devenues inopérationnelles. Le représentant de l’association a procédé à un état de lieu et par la suite, au nom de l’association dont il a la responsabilité, a assuré qu’il contribuera modestement aux efforts de salubrité des latrines de l’établissement en question.
Dans cette optique, le début des travaux a été à ce mardi 8 octobre 2024. Privé d’un plateau sportif moderne et digne, les élèves pratiquent le cours d’éducation physique et sportive sur de la terre dure, du gravier. Ce, malgré la dangerosité que ce terrain parsemé de cailloux puisse représenter pour les apprenants. À celà s’ajoute le manque d’eau aux toilettes qui rend ces endroits d’aisance non fonctionnels. Plafonds détruits, nids d’oiseaux présents, salle multimédia inachevée, peinture vétuste, le Lycée Mikolongo semble avoir été oublié par le Ministère de l’Éducation Nationale dirigé par Camélia Ntoutoume-Leclerq qui pilote pourtant un vaste programme de réhabilitation des établissements scolaires.
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