Le célèbre musicien gabonais Jean-Christian Mboumba Makaya, plus connu sous le nom d’artiste « Mackjoss » est décédé ce 17 avril 2018 à l’hôpital général de Libreville, à l’âge de 72 ans. Le monde musical gabonais est donc en deuil depuis hier. L’auteur du tube à succès « Le boucher », Mackjoss vient de rendre l’âme des suites de longue maladie dans la capitale gabonaise, Libreville. Les artistes locaux sont rentrés en répétition, afin de lui rendre un hommage mérité. Né le 20 juin 1946 à Mimongo, Jean-Christian Mboumba Makaya dit Mackjoss est originaire de la province de la Ngounié. Ses fans l’ont surnommé « Baobab », en référence à la longévité de sa carrière. Il embrasse très tôt une carrière musicale dans les années soixante. A 17 ans, il compose sa première chanson, intitulée « Tate na mame » (« Papa et maman » en langue yipunu). Après avoir servi à Mélo-Gabon, Afro-Stars et Alliance-Rythme, il lance Negro-Tropical avec lequel il enflamme les planches de Gabon-Bar de René Maganga. En 1971, il est incorporé dans les forces armées gabonaises et fonde l’orchestre des FAG avec Martin Rompavet, John Abessolo et Mathurin Nzamba entre autres. Avec ce groupe, devenu Massako, l’homme va mener une des carrières les plus longues dans l’histoire de la musique gabonaises. Son tube « Le boucher » qui le propulse au-devant de la scène dans les années soixante, continue d’être fredonné par quelques nostalgiques. Il compte par ailleurs plusieurs œuvres avec son groupe Massako. Fort de son récent succès avec la chanson « Tsakidi », Mackjoss s’est aussi risqué sur le terrain de la politique en se présentant aux dernières élections législatives dans la province de la Nyanga. Rédaction Focus News.]]>
Mackjoss tire sa révérence : Retour sur le parcours d’un « baobab » de la musique gabonaise.
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