A-t-on observé ce mercredi 8 Janvier 2025 à la naissance d’un «gang» de «politicards» qui au-delà de servir la République, revendiquent leurs intérêts personnels auprès du CTRI? Le CTRI n’étant pas une formation politique, à qui s’opposent les 4 fantastiques en manque de légitimité auprès du peuple ? Maganga Moussavou ( ancien vice-président d’Ali Bongo), Ali Akbar Onanga Y’Obeghé et Alain-Claude Bilie-By-Nze ( anciens ministres d’Ali Bongo) et Ondo Ossa ( ancien Ministre d’Omar Bongo) , ont tenu une conférence de presse afin de tenter de discréditer la Transition menée par le CTRI.
«C’est une alliance de 4 politicards qui n’ont autre chose en tête que leurs intérêts personnels et non ceux du peuple gabonais. Ali Akbar Onanga est-il finalement prêt à faire du neuf avec des vieux? L’orgueilleux, le mythomane, l’ aigri et le fourbe, ont tous la lucidité fluctuante», a-t-on pu lire sur les réseaux sociaux. S’agissant de leurs exigences prétendues, les 4 alliés semblent ne pas être en phase avec ce qui se passe actuellement au pays depuis un peu plus d’ un an et totalement loin de la réalité quotidienne du peuple gabonais. À propos du retour des militaires dans les casernes, Ondo Ossa et Maganga Moussavou qui devraient être Out pour la prochaine élection présidentielle, et le reste de la bande, semblent ignorer le rôle crucial du CTRI le 30 août 2023 au moment où l’ancien président était déjà déclaré vainqueur de la présidentielle. Ondo Ossa semble être pris dans une bulle infernale de manque d’équilibre, lui qui revendique pourtant la victoire. Comment l’aurait-il alors obtenue ? Le CTRI a-t-il indiqué vouloir s’éterniser au pouvoir ?
La Constitution du Gabon interdit à un individu arborant le statut de militaire de se présenter à une élection politique en cette qualité. Mais pas si celui-ci décide de s’engager désormais en politique comme ce fut le cas au Tchad avec Mahamat Idriss Deby Itno. S’agissant de la refonte du code électoral en cours, là aussi, les trois anciens barons sous l’ère d’Ali Bongo Ondimba et l’opposant Ondo Ossa tentent de faire croire qu’il s’agirait d’une décision unilatérale prise par le CTRI. Là encore, c’est un grossier mensonge. En effet, la révision du code électoral figure parmi les orientations retenues lors du Dialogue National inclusif. Cette révision appelée de vive voix par tout le peuple a permis de mettre sur pied une commission de rédaction de l’avant projet qui a livré ses travaux.
Désormais, il revient actuellement aux parlementaires de se prononcer et à la Cour Constitutionnelle d’en juger la constitutionnalité. Dans l’optique de parvenir à des élections politiques transparentes et démocratiques, le CTRI a pris le temps de ne pas brûler les étapes, d’où cette révision n’intervient que plus d’un an après le coup de libération. Enfin à propos d’un prétendu appel à la mobilisation générale du peuple gabonais. Les 4 fantastiques semblent avoir oublié les images du lendemain de l’annonce du coup de libération et du Oui au Référendum Constitutionnel qui a permis d’adopter la Nouvelle Constitution à une majorité écrasante, plus de 91% du suffrage exprimé.
La Transition inclusive et transparente est en cours depuis plus d’ un an déjà, mais ces 4 alliés visiblement dépassés par les actes à fort impact pour le développement du pays que le CTRI pose, pensent venir distraire une population gabonaise qui est très mobilisée derrière les militaires. Légion exigeant même que les hommes en treillis demeurent au pouvoir pendant des années encore.
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