Le mercredi 10 juillet dans l’enceinte de la mairie de Libreville, s’est tenue la première session du Conseil Municipal de Libreville présidée par le nouveau maire. A cet effet, l’ordre du jour portait sur l’adoption du budget primitif qui s’estime à 27 milliards de Fcfa.
Le discours du Maire a été entamé par des propos de remerciements envers les plus hautes instances de ce pays. En effet, Léandre Nzué, n’a pas hésité à remercier ceux qui l’ont porté à la tête de la présidence du Conseil municipal de Libreville, aussi, il a adressé ses plus vives félicitations aux personnes qui ont participé de près ou de loin à la matérialisation de ladite session.
Durant son discours d’ouverture, l’édile a rappelé à l’assistance qu’en sa qualité de porte parole du bureau le projet de budget primitif comptant pour l’exercice en cours « est le premier acte fort de notre mandat », a-t-Il dévoilé. Poursuivant dans la même logique « faire de Libreville une ville propre, belle, attrayante et prospère grâce à la mise en place des politiques publiques municipales dynamiques ».
« Les dispositions de l’article 62, alinéa 2 de la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation à examiner et à voter le projet de budget primitif de l’exercice 2019 que le Bureau du Conseil Municipal a préparé et soumet à votre vote », renseigne les textes qui encadrent les activités du Conseil Municipal.
Au titre des difficultés rencontrées dans l’élaboration de ce plan financier plusieurs causes sont à noter notamment, la non tenue du débat d’orientation budgétaire avec les ministères concernés. La situation économique du pays a conduit l’État à réduire de ¾ les transferts au bénéfice des collectivités en particulier celle dont il a la charge. Passant ainsi, de 18 milliards de Fcfa en 2018 contre 10 milliards de Fcfa en 2019.
En dépit de l’absence du débat d’orientation budgétaire avec les ministères concernés, seuls détenteurs d’attributions des ressources financières, les choses ont pu se faire grâce à la bonne volonté des responsables d’institutions financières permettant ainsi le plafonnement du budget à hauteur de 27.977.635.180 Fcfa, un plus de 400.400.000 Fcfa par rapport à l’année passée.
La somme arrêtée prend appui sur quelques secteurs clés indispensable à l’efficacité de ladite administration. « Le règlement pérenne des salaires et des cotisations Cnss, Cnamgs, le maintien des moyens de fonctionnement, dotation des mairies d’arrondissement de moyens leurs permettant d’assurer leur missions, (…) les services opérationnels chargés de la liquidation des recettes et des contrôles », a-t-Il conclus avant de déclarer l’ouverture des travaux.
Mebang de Ndjokaye
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