C’est au cours de son séjour à Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-ivindo, que Camélia Ntoutoume-Leclerq a échangé le 22 Mars dernier avec les enseignants bénévoles et les moniteurs de la province de ladite province. En effet, tandis que ces derniers ont récemment fait état des conditions de vie et d’enseignement difficiles dans lesquelles ils exercent, la ministre de l’Education nationale a tenu à rassurer ses interlocuteurs sur le travail effectué actuellement par le ministère.
Au Gabon, les établissements scolaires accusent un déficit criard en matière d’enseignants. À cet effet, le ministère de l’Éducation Nationale a souvent eu recours à des enseignants bénévoles pour pallier à ce problème. Sauf que dans la province de l’Ogooué-ivindo ces derniers réclament désormais après plusieurs années, une meilleure prise en compte par le ministère de tutelle. Dans cette optique, Camélia Ntoutoume-Leclerq a annoncé l’envoi prochain d’une équipe de formateurs de l’Ecole nationale des instituteurs (ENI) pour former les enseignants bénévoles de la province. Mais pas que.
Les enseignants bénévoles réclament également une reconnaissance formelle de leur statut, des garanties en matière de conditions de travail, et autres avantages. Dans cette optique, le membre du gouvernement a indiqué que le ministère procédera prochainement à la publication officielle de la liste des enseignants bénévoles reconnus formellement par la tutelle sous l’égide d’une commission qui s’est tenue récemment. Les enseignants bénévoles espèrent que ces promesses se matérialiseront avant la fin de l’année académique qui tire déjà à sa fin.
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