Lors d’une table ronde organisée mercredi 17 janvier au Forum économique de Davos, divers acteurs internationaux de la Santé – dont le patron de l’OMS – ont évoqué une nouvelle maladie baptisée « Maladie X ». Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux, certains y voyant l’annonce d’une nouvelle pandémie orchestrée par les organisations internationales.
La “maladie X” est le nom que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné à un futur agent pathogène inconnu susceptible de déclencher une grave épidémie mondiale.La maladie X est une future maladie virale hypothétique, qui pourrait causer une nouvelle pandémie. Le terme maladie X a été officialisé par l’OMS en février 2018 et ajouté à sa liste des maladies prioritaires. Certains utilisateurs de médias sociaux ont affirmé à tort la semaine écoulée que la “maladie X” était un virus qui pourrait être délibérément inoculé ou qui se propage déjà dans le monde.
Ces affirmations sont inexactes mais ce terme a été discuté par un groupe d’experts lors de la réunion du Forum économique mondial de Davos en 2024.Bien que la “maladie X” soit plutôt un scénario hypothétique visant à préparer la prochaine pandémie, les experts qui ont débattu de ce concept ont déclaré qu’il devait être pris au sérieux Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé, lors d’un groupe d’experts à Davos : “il y a des choses inconnues, qui peuvent arriver, et tout ce qui arrive est une question de quand, et non de si”.Il a précisé que l’objectif n’était pas de créer la panique, mais plutôt de mieux se préparer à l’éventualité de nouvelles maladies émergentes.
Selon le directeur général de l’OMS, la préparation doit commencer par des soins de santé primaires solides et des préparatifs au niveau communautaire.L’OMS, la Banque mondiale et d’autres partenaires ont mis en place un fonds de lutte contre les pandémies en 2022 pour aider les pays à revenu faible ou intermédiaire à se préparer aux nouveaux agents pathogènes.Rappelons que “Le COVID-19 a mis en évidence le besoin urgent d’agir pour renforcer les systèmes de santé”, a affirmé le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, dans un communiqué publié cette année-là. “Investir maintenant permettra de sauver des vies et d’économiser des ressources pour les années à venir”.Les pays sont également en train de négocier un traité international sur les pandémies, dont le résultat devrait être soumis à la 77e Assemblée mondiale de la santé en mai 2024.
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