Séréna Marjorie, jeune gabonaise à l’origine de la rumeur faisant état de l’existence imaginaire d’une relation amoureuse entre Wilgrace Nguety, conjointe de Manitou l’humoriste, et Patrice Neveu, sélectionneur national, a récemment ouvertement confié être à l’initiative de cette diffamation tendancieuse dont l’objectif inavoué était de ternir l’image de l’artiste Wilgrace Nguety.
Les aveux de Serena Marjorie
Wilgrace et Manitou, je vous aie touché mais pas que vous, j’ai touché vos familles, j’ai touché vos enfants. C’est mon téléphone et moi qui avons commis cet acte ignoble. Wilgrace tu es une sœur, une grande sœur et une mère comme moi aies pitié et prends pitié de la petite sœur que je suis !”, indique la jeune fille d’emblée. Elle aurait commis cet acte dans la recherche du buzz, afin de se faire connaître elle aussi, sur les réseaux sociaux, mais mal lui en aura pris.
”[…] Tu n’as pas mérité tout ce que j’ai fais, je n’y ai rien gagné et jamais un jour le méchant n’a remporté de bataille. Il vaut mieux s’asseoir et éteindre le feu avant qu’il ne nous brûle tous et plus d’un.
j’étais seule et je finirai seule. Mes parents m’ont mise à la porte parce que je suis allée contre leur volonté, je n’aurai plus de toit, je n’aurai plus d’enfants , je n’aurai plus de vie”, conclut-elle. La jeune fille implore ainsi le pardon de Wilgrace Nguety et son compagnon Manitou l’humoriste.
Wilgrace et Manitou vont-ils pardonner à la jeune fille sa maladresse ?
”Parce que le pardon est divin, nous y pensons depuis hier.
Cependant, une véritable campagne de sensibilisation est à mener dans le but de prévenir nos jeunes sur les aléas du buzz et des likes qui poussent certains à diffamer. La diffamation reste un délit condamnable par la loi. La diffamation détruit des vies et des familles. Pensons-y!”, a réagi Manitou l’humoriste.
Les deux acteurs culturels gabonais lancent dans le même temps un appel manifeste à sensibiliser les jeunes sur les dangers liés à l’usage maladroit des réseaux sociaux dans le seul but de s’attirer les feux de projecteurs.
Herton-Sena OMOUNGOU
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