Le ministre de l’économie et des participations du Gabon était l’invité de l’émission ” L’ entretien” sur les antennes de la chaîne internationale TV5 Monde. À cet effet, Mays Mouissi a commenté l’actualité du moment notamment la publication du Chronogramme de la Transition tout en apportant des réponses sur la situation financière du pays. Un exercice effectué avec maestria.
Pour le membre du gouvernement, l’évènement du 30 août n’est plus à débattre, c’est pourquoi il n’a pas tenu à polémiquer sur la sémantique des mots utilisés dans la sphère internationale, ”Nous disons,nous,que c’est un coup de la liberté. Je ne m’arrête pas sur la sémantique. Ce qui compte maintenant c’est que nous faisons depuis que nous sommes en poste de responsabilités”, a-t-il indiqué pour couper court à la question du journaliste.
Au Gabon, le chronogramme de la Transition, qui est une feuille de route a été rendu public par le porte-parole du CTRI. Une actualité fortement diffusée sur la toile par les médias locaux. ”Nous proposons aux gabonais un chronogramme de 24 mois en leur disant que ce sont eux qui vont décider de la durée de la transition au regard des différentes étapes qu’il nous faut remplir. Dans le cadre du dialogue national, ils se prononceront”, précise Mays Mouissi.
Si des allégations indiquent que le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema pourrait se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, le ministre de l’économie a botté en touche sur cette question. ”L’éventuelle candidature ou non du Président Oligui n’est pas le débat aujourd’hui. Ce point n’a jamais été abordé dans le cadre des discussions du gouvernement”, a-t-il néanmoins expliqué.
Et qu’en est-il de la dette du pays ?”Lorsque nous sommes arrivés en responsabilités, nous avons trouvé 7500 milliards de dette et 108 milliards d’arriérés chez les différents bailleurs. Depuis le mois de Mars 2023 le Gabon ne payait plus ses dettes et nous étions en suspension de décaissement chez 9 bailleurs”, a déclaré Mays Mouissi. En l’espace de deux mois seulement le Gabon a su rétablir la confiance avec ses bailleurs de fonds internationaux. Une véritable prouesse à mettre à l’actif des autorités du CTRI et du gouvernement Raymond Ndong Sima.
Commentaires