C’est pour répondre aux critiques virulentes qui pleuvent à l’encontre des artistes gabonais qui ont presté lors du concert géant gratuit offert par le Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA en faveur de la jeunesse gabonaise pour les 54 ans d’anniversaire du Parti Démocratique Gabonais (PDG), le samedi 12 mars, que l’artiste Mc Bright, le mayo en Chef, a décidé de répondre sèchement à ses détracteurs.
L’artiste s’en est d’abord pris au public gabonais:
“Un gros public hypocrite comme vous! Les œuvres de vos artistes vous n’achetez pas, le streaming rien, tickets de concert en vente depuis 2 semaines que 5 vendus même quand on fait dans les bars ngori vous ne venez pas. Maintenant aujourd’hui vous faites dans l’émotion! Badec*”. Une façon de décrier l’attitude du public gabonais en ce qui concerne d’encourager les artistes gabonais, qu’ils savent pourtant privés de droits d’auteurs.
Un tacle virulent à l’endroit du blogueur BDC en chef :
”Beaucoup là se cachent en France, soit disant je suis blogueur et blogueuse, à faire des lives Facebook à la c** pour inciter les enfants des gens à manifester dans les rassemblements après ils prennent des ba*, beaucoup meurent, après vous vous cachez . Et les familles restent en deuil vous pensez que vous êtes des Kindas opposants vous aussi je vous dis BADEC“.
La musique que je fais, ce n’est pas une personne qui m’a montré comment la faire :
”Si y’a l’argent on mange l’argent, c’est la souffrance de nos pères, c’est la souffrance de nos mères, c’est la souffrance des footballeurs qui jouent des grandes compétitions sans primes, c’est la souffrance de l’artiste Gabonais qui depuis la nuit des temps n’a pas des Droits d’auteur. Je me suis battu de moi-même, je sais ce que je veux ,je sais ce que je vaux et je sais où je vais”, a conclu le capitaine du en Chef du ”Mapane”.
Une façon d’attirer une fois de plus l’attention des uns et des autres jeunes sur le suivisme, la nécessité de se ranger et maintenir la paix au sein de la jeunesse gabonaise, qui elle, a besoin d’innover et apporter sa pierre à l’édifice de la nation.
Herton-séna OMOUNGOU
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