La Haute autorité de la communication (HAC) réunie en séance plénière ordinaire mercredi dernier, a décidé de prendre des sanctions à l’encontre du parti d’opposition Union nationale (UN), à travers un communiqué rendu public ce vendredi 23 novembre 2018. L’autorité de régulation des médias estime que l’UN a abusé de la liberté d’expression prévue par l’article 47 de l’ordonnance n°00000010/PR/2018 du 23 février 2018. En effet, l’UN avait déclaré sur Radio France Internationale qu’un « groupe de personnes au sein de la présidence de la République » entretenait « un mensonge d’Etat » sur la santé du président de la république. Des propos jugés très maladroits par la HAC, qui a interdit le passage de ce parti de l’opposition dans les médias publics pour une période de trois mois. Tangentiellement, la haute autorité de la communication dit motiver sa décision surtout par le refus de cette formation politique de déférer à sa convocation au motif qu’elle ne relève pas de sa tutelle. La HAC s’est appuyée sur l’article 50 de l’ordonnance n°00000010/PR/2018 du 23 février 2018 qui dispose que « peut être suspendu des médias publics pour une durée n’excédant pas trois mois, toute personne physique ou morale qui contrevient au cours d’une émission, dans un article de presse, aux dispositions de la présente ordonnance. » Joint ce matin au téléphone, un collaborateur du Président de la République déclarait : « Le Chef de l’État va mieux, et est en route pour le Maroc où il poursuivra sa convalescence, avant de regagner Libreville dans les prochaines semaines. » Par Zeus pour focus news Gabon ]]>
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