Le vice-président de la République (VPR), dans une déclaration faite à la presse, a dit son étonnement de voir certains Gabonais appeler à «la révolte», pour contraindre les autorités à reculer face aux différentes mesures prises dans le but d’assainir la dépense publique. Le VPR estime que les décisions prises par le gouvernement ne doivent en aucun cas constituer un élément incitant à la discorde ou la révolte. «Si révolte il y a, elle ne doit pas être dirigée contre un homme, voire contre une institution, mais elle doit être contre nous-mêmes, à l’intérieur de chacun de nous», a souligné le vice-président de la république. Semblant préconiser un changement de mentalité et de comportement, Pierre-Claver Maganga Moussavou a invité les Gabonais à «prendre des initiatives, à inventer des solutions, à (se) résoudre à mériter (leur) salaire (et) à développer comme des fourmis chaque pan de notre économie». Selon le VPR, « si nous ne prenons garde, lorsque nous aurons épuisé nos richesses du sol et du sous-sol, il nous sera très difficile de nous relever». Pierre-Claver Maganga Moussavou, n’a pas manqué de préciser que ces mesures interviennent pour relancer l’économie gabonais, elles ne font l’objet d’une quelconque contrainte du FMI ou d’une autre institution. «Cependant, ajoute-il, si le Gabon veut recevoir les concours financiers internationaux et recouvrer la confiance des bailleurs de fonds, il est tenu d’appliquer des mesures qui marquent la volonté de sortir de cette passe difficile.» MENGUE]]>
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