Des partis de l’opposition dite « constitutionnelle » ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole. Pour les opposants, les mesures d’austérité annoncées en grande pompe par Brazzaville n’ont aucun reflet sur la vie économique du pays. Ils souhaitent donc voir les autorités de Brazzaville aller plus loin en demandant aux “voleurs” de “rapatrier les fonds” et en réduisant les effectifs des cabinets ministériels. Le député Paul-Marie Mpouelé, membre de la coalition de l’opposition, a demandé à Sassou Nguesso de s’inspirer du modèle du Gabon : « Le président de la République gabonaise s’est débarrassé de plus de 200 conseillers. Mais, chez nous ce n’est pas le cas », a-t-il souligné. Le gouvernement gabonais a, en effet, drastiquement réduit les effectifs des cabinets ministériels et le nombre de collaborateurs du président de la république. Conséquence, Libreville, annonce une baisse de 10 % de la masse salariale pour un gain d’un peu plus de 70 milliards de Fcfa par an (environ 107 millions d’euros). « Les mesures d’austérité sont à la mode dans la sous-région, mais il n’est pas question de faire du copier-coller », a réagi un officiel congolais, cité par RFI. RAMA]]>
Mesures d'austérité : l'opposition congolaise demande au pouvoir de s’inspirer du modèle gabonais
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