Engagé depuis quelques années dans un ambitieux processus d’industrialisation de la filière bois, le Gabon veut désormais parier sur une compétence locale dans cette filière stratégique pour son économie. La construction de l’école des métiers du bois, longtemps différée, va connaître un dénouement pendant la période des grandes vacances 2019. C’est du moins ce que l’on peut retenir d’une récente séance de travail à Libreville, entre trois membres du gouvernement et la délégation de la Chambre de Commerce de Rabat, conduite par son président, Abbad Abdellah. Le président de la Chambre de Commerce, d’industrie et de services de la région de Rabat, au Maroc, Abdellah Abbad, a eu une séance de travail avec le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion, porte-parole du gouvernement Nanette LONGA Makinda et sa déléguée, Olivia Hagar Nguema Ondo Accompagné par le ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat national, Carmen Ndaot, Abdallah Abbad, est expliqué au nouveau membre du gouvernement, détentrice du portefeuille, formation professionnelle, les opportunités d’investissement qu’offre la Chambre de Commerce de Rabat, notamment dans la filière bois. Il s’agissait, selon Jabri Hamid, le conseiller juridique de cette institution marocaine de « discuter des éventualités de collaborer dans le domaine de la formation de façon à accompagner les jeunes gabonais dans des formations bien précises, celle du bois notamment. Avec des modules adaptés aux besoins du pays, il y aura une entreprise marocaine qui va s’implanter dans la région de Nkok avec un volet lié spécifiquement dans la formation ». Les hommes d’affaires marocains souhaitent former les jeunes gabonais dans les métiers du bois notamment dans la deuxième, troisième et voire quatrième degré. « Nous allons amener une main d’œuvre professionnelle pour venir former les jeunes gabonais, qui à leur tour vont se déployer dans d’autres entreprises ». Et d’ajouter que ceux qui auront appris de façon générale vont continuer la formation afin que la chaîne ne soit pas rompue. L’implantation de cette unité de formation est pour le membre du gouvernement de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion une opportunité d’investissement. Entendu que Nanette Longa Makinda veut adapter les politiques publiques en direction des jeunes aux difficultés que ces derniers rencontrent afin de mieux les insérer ou les réinsérer au sein du milieu professionnel. RAMA]]>
Métiers du bois : le Maroc veut construire un centre de formation au Gabon
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