Jean Rodrigue Kodessa, Gabonais âgé de 42 ans, a écopé d’une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tenté, en état d’ébriété, de violer une mineure, Olivia Fabrelle Moundoubé (âgé de 11 ans), le 9 août 2018 à Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié (Sud). Jean Rodrigue Kodessa a été frappé par les articles 6, 256 et 259 du nouveau du code pénal, qui punissent les auteurs d’acte de viol sur mineure. Le premier président, Alain Georges Moukoko, assisté de ses collègues magistrats et de quatre assesseurs non professionnels pris dans la société après le tirage au sort du 11 janvier dernier, a fait demander la lecture du rôle par le greffier de la Cour présent à ses assises. Le 9 août 2018, Jean Rodrigue Kodessa, habitant de la périphérie de Mouila (à 5 km) a acheté du vin de palme auprès de Gildas Nzambé-Nzoundou, père de la jeune Olivia Fabrelle Moundoubé. En le consommant au domicile de Gildas, absent au moment des faits, parti prendre un bain à la rivière, Jean Rodrigue Kodessa va appâter la fille du maître des lieux, Olivia Fabrelle Moundoubé, âgée de 11 ans au moment des faits, en l’invitant à venir partager avec lui, à son domicile, des gâteaux et ailes de poulets rôties, informe l’AGP. La fillette, loin de s’imaginer qu’elle avait affaire à un individu à la libido insatiable, va tout bonnement se laisser conduire à la demeure par Kodessa. Il va d’abord mettre sa proie aux petits soins avant de sauter sur elle, se dévêtir pour passer à l’acte sexuel. Fort heureusement pour celle-ci, son père, ayant constaté son absence une fois de retour à la maison, va interroger les autres clients restés au troquet, chez lui, relate notre source. Ce sont les personnes interrogées qui susciteront en lui la curiosité, car, elles lui diront que le quadragénaire a pris la direction de son domicile en compagnie de sa fille. Une fois sur place, il cogne à la porte, mais Jean Rodrigue, le mis en cause va hésiter de répondre avant d’ouvrir la porte vu l’obstination du père. Se sentant trahi et déçu par celui qu’il considérait comme un aîné du village, Nzambé-Nzoundou va attirer l’attention des habitants et appeler les éléments de l’antenne provinciale de forces de police nationale pour interpellation et audition. Il a reconnu les faits, avant de regretter son acte, bien qu’il n’ait pas eu pénétration. Le ministère public, représenté par Diane Mauricette Mbié a dit le droit pour ce type de crime. Les articles 6, 256 et 259 du code pénal nouveau s’appliquent à lui, l’accusé doit être reconnu coupable et requérir 30 ans de peine. A la question de savoir pourquoi n’a-t-il plus assouvi sa libido, posée par le premier président ? Me Faddy, son avocat a indiqué que son client était un cas atypique dans la société, qu’on peut l’étudier, pour appréhender les contours. Il a souhaité une relaxe pure et simple de son client et qu’il reçoive un blâme judiciaire. RAMA]]>
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