Selon la Charte Africaine de la jeunesse dont le Gabon est signataire, il existe un Plan d’action sur l’autonomisation des jeunes, dans le cadre des divers programmes de l’Agenda 2063 fixé par l’Union Africaine. Selon toujours cette charte, est considéré comme jeune, toute personne âgée entre 15 et 35 ans. Et pour se conformer à sa vision politique, le Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a jugé bon depuis son accession à la magistrature suprême, de mettre en place un certain nombre d’outils qui puissent participer et garantir à la jeunesse de notre pays, des tribunes pour se faire entendre et porter sa voix au plus haut sommet de nos institutions et administrations, voire dans les instances internationales. Mais malheureusement, aujourd’hui, les personnes qui disent être les Porte-paroles de cette jeunesse qui se perd, ne sont plus aptes sinon légitimes à le revendiquer. Pourquoi le dis-je?
La Direction Générale de la Jeunesse et le Conseil National de la Jeunesse étaient pour de nombreux jeunes gabonais, l’espoir tant attendu pour œuvrer pleinement leur épanouissement, qui aurait de facto participé Fortement au développement de notre pays.
Je tiens déjà à le dire, il ne s’agit pas, pour ma part, d’indexer qui que ce soit dans ce plaidoyer, mais plutôt de dresser un ensemble de préoccupations qui taraudent l’esprit de plusieurs jeunes leaders avec qui nous partageons un attachement fort aux valeurs de la République et à la vision du Président de la République.
Le cas du Conseil National de la Jeunesse de notre pays m’interpelle au plus haut point et devrait également interpeller le ministre en charge de la jeunesse Monsieur Franck Nguéma, un compatriote pour qui j’ai une grande admiration.
En effet, cela fait plus de deux (2) ans que la transition qui aurait due permettre au CNJ de quitter le statut d’Association à celle d’une Institution à part entière est arrivée à son terme. Donc deux (2) ans déjà que le président qui était censé conduire la transition a perdu sa légitimité. Où en est-on à ce jour? Que faisons-nous de cette jeunesse qui s’enfonce dans les profondeurs du ”mal être sociétal”? Ce qu’Alfred de Musset qualifiait du ”mal du siècle”. L’ennui, la désillusion, la délinquance, le besoin, le chômage… en gros, le Vice !
Les Assises de la Jeunesse Gabonaise, un concept innovant qu’aurait pu connaître une dimension hautement sociopolitique, prenant en compte l’amélioration concrète de la condition des jeunes Gabonais peu importe leurs bords politique, religieux et ethnique, a malheureusement été mis de côté car initié par le jeune gabonais que je suis, à qui on a attribué des intentions absurdes. Scandaleux !
L’institutionnalisation du Conseil National de la Jeunesse est une véritable nécessité aujourd’hui pour notre pays. Comment comprendre que les jeunes bien que présents au sein de certaines administrations de notre pays, ne sont pourtant que très peu sollicités et mis en contribution au sein des instances décisionnelles?
À l’approche des élections générales de 2023, j’ai la forte intuition que cette même jeunesse sera sollicitée par plusieurs acteurs politiques.
Est-ce seulement à ce rôle que l’on doit réduire les jeunes gabonais ? Le cri d’alarme de nombreuses associations de jeunes envers les autorités aujourd’hui, est l’organisation des Assemblées Générales électives, aussi bien pour les provinces que pour le bureau national du Conseil National de la Jeunesse (CNJ).
Chères autorités l’heure n’est donc plus aux discours mais à la matérialisation de la mise en place d’un vrai conseil National de la Jeunesse pour notre pays, c’est l’avenir du Gabon qui en dépend.
Nous devons protéger notre jeunesse contre la discrimination et leur assurer la liberté de circulation, de parole, d’association, de religion, de propriété et autres droits humains, tout en s’engageant à promouvoir leur participation dans la société. Pensons Gabon d’Abord, pensons à notre Jeunesse d’Abord car elle est le socle du développement de notre Grande République.
Aussi je tiens à préciser que je ne sollicite aucune fonction dans toutes ces instances de jeunesse, je vous exprime juste ce que pense bas un très grand nombre de leaders jeunes de la République Gabonaise.
Je ne serai ni candidat à une élection en rapport avec le CNJ, ni le remplaçant de l’actuel Directeur Général de la Jeunesse, je suis juste un Gabonais qui veut que la place de la jeunesse dans notre pays soit respectée dans le processus de construction de notre cité commune.
QUE LES JEUNES LEADERS S’EXPRIMENT, C’EST NOTRE DEVOIR DE PROTÉGER NOS INTÉRÊTS. VOUS POUVEZ AUSSI FAIRE SILENCE COMME BEAUCOUP MAIS À 50 ANS VOUS N’AUREZ QUE DES REGRETS D’AVOIR FAILLI À VOTRE MISSION POUR LA RÉPUBLIQUE.
Gabon D’abord
Source : compte Facebook
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