Au terme d’une rencontre intense et indécise, la France a difficilement obtenu sa place pour la finale du Mondial, en dominant la Belgique La France jouera dimanche, à Moscou, la troisième finale de Coupe du monde de son histoire. Et comme en 1998 et en 2006, il a fallu souffrir et s’arracher pour glaner ce précieux sésame. Ce mardi, difficile de certifier que cette équipe de France était supérieure à la Belgique, globalement plus entreprenante dans le jeu et contrainte de courir plus d’un tiers du match après le score. Il demeure que dans la gestion du tempo et d’un point de vue tactique, les Bleus ont fait ce qu’il fallait pour prendre le meilleur sur les Diables rouges (1-0). Face à un adversaire invaincu depuis 24 matches, également meilleure attaque du tournoi (14 buts marqués), l’approche tactique allait forcément être prépondérante pour les tricolores. Laquelle de ces deux équipes, a priori plus à l’aise sans le ballon qu’avec, allait prendre l’initiative du jeu ? Très rapidement, les Belges ont fait valoir leur supériorité technique dans le domaine de la construction pour s’installer dans la partie de terrain adverse. C’est au prix d’un quadrillage du terrain quasi parfait et d’une abnégation de tous les instants, le tout conjugué à un engagement continu, que les Bleus ont tâché d’endiguer les offensives rouges. La défense irréprochable Hazard, virevoltant, a semé plusieurs fois la pagaille (16e, 19e), et Lloris a montré qu’il était toujours pleinement concerné en sortant un tir en pivot d’Alderweireld (22e). En limitant la casse durant le temps fort belge, les Bleus ont ensuite gagné un peu de terrain et enfin amené un brin de danger dans la surface, malgré quelques mauvais choix sur les contres. Giroud, remuant mais imprécis dans son utilisation du ballon, n’a pu trouver le cadre de la tête (31e), se cantonnant par la suite à un travail infatigable de pressing sur la relance belge en compagnie de Griezmann. Sans un arrêt du pied de Courtois devant Pavard (40e), le coup aurait déjà pu être parfait. Il faudra finalement attendre quelques minutes pour que le sort de cette demi-finale bascule. Et comme souvent depuis le début du tournoi, c’est sur un coup de pied arrêté que la différence s’est faite, sur un corner rentrant de Griezmann repris de la tête par Umtiti (1-0, 51e). Dans les minutes qui ont suivi, les Bleus ont manqué de se mettre à l’abri, mais Giroud a manqué de promptitude après un délice de passe de Mbappé (56e). Le point de départ de longues minutes de pression sur la défense bleue, avec d’innombrables duels aériens à jouer pour l’axe Umtiti-Varane-Pogba. Hormis une tête de Fellaini de peu à côté (65e) et un tir lointain de Witsel boxé par Lloris (81e), la défense n’a pas plié. Et si Griezmann a manqué l’occasion de libérer les Bleus définitivement (90e), les six minutes de temps additionnel ne suffiront pas aux Diables rouges pour revenir. La France goûte à nouveau à l’ivresse d’une finale de Coupe du monde après douze années d’attente, deux ans après la déception de l’Euro 2016. RAMA pour Focus News Gabon]]>
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