Annoncée récemment sur votre plateforme communicative, l’affaire sur le vol de garniture connait une autre tournure. Un sujet nigérian au nom Tchoukou Elias, attrapé pour vol dans la nuit du 19 au 20 novembre courant dans un quartier du 1er arrondissement de la ville de Mouila, s’est révélé être un bandit de grand chemin spécialisé dans les pratiques occultes.
L’affaire de vol de garnitures n’a pas fini de faire “jaser” dans la commune de Mouila. Attrapé récemment en flagrant délit de vol dans la maison d’une honnête dame, sieur Elias Tchoukou de nationalité nigériane a été désigné par son entourage comme un spécialiste des pratiques fétichistes. D’ailleurs, il est très connu à la prison centrale, c’est donc un récidiviste.
En effet, Elias Tchoukou est un vieux cheval du grand banditisme qui fait de nouveau parler de lui à Mouila, a-t-on appris de source concordante. Il n’en est pas à son premier forfait. Ce bandit de grand chemin avait été écroué à la prison de Mouila pour pratiques fétichistes sur une dame au marché de la ville. Il lui avait été reproché de récolter des urines d’une commerçante aux fins occultes. Ce qui l’avait conduit à la prison centrale.
Malheureusement, son séjour à la prison de Mouila ne l’a pas assagi, car une fois sorti, le voleur aux mœurs particulières a repris son grand banditisme, en allant cette fois-ci au domicile de dame Anne-Marie pour dérober des serviettes hygiéniques imbibées de sang. Comme quoi, les mauvaises habitudes ont la peau dure. Pendant son interrogatoire, outre le vol au domicile de dame Anne-Marie où il a été appréhendé, il a reconnu récolter les garnitures imbibées de menstrues derrière les maisons dans le 1er arrondissement.
Depuis l’annonce de son arrestation par la gendarmerie, les proches d’Elias Tchoukou se mobilisent pour le sortir d’affaire. En effet, une fois remis aux autorités compétentes, la communauté nigériane de Mouila a tenu une réunion pour collecter des fonds afin de mouiller la chaîne de commandement chargée d’instruire cette affaire pour le libérer. Cela pourrait remettre en cause l’impartialité de la justice au Gabon à l’heure où la lutte contre la corruption bat son plein.
A l’heure actuelle, les molvilloises ne savent plus à quel sein de vouer. Une psychose sans nom a envahi la ville qui s’est vue exposée à un aussi grand danger qu’est le fétichisme. La réaction du procureur de la république près le tribunal de première instance de la commune de Mouila est grandement attendue sur cette affaire. Vivement que justice se fasse en toute équité et sans obstruction.
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