L’activiste gabonais et Secrétaire Général de BrainForest, Marc Ona Essangui s’insurge contre le comportement du président de l’« Union & Solidarité », M.Jean de Dieu Moukagni Iwangou, qui, vient de faire son entrée fracassante dans le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba. Ce leader de l’opposition à l’audace sans équivalent a hérité du portefeuille de l’Enseignement supérieur via une nomination en Conseil des ministres. Les questions sont maintes chez les membres de l’opposition, tellement les événements sont insolites. Marc Ona Essangui en sa qualité de leader d’opinion s’interroge sur le devenir de la plainte déposée par le partisan de Pierre Mamboundou à la Haute cour de justice contre Ali Bongo Ondimba au sujet de l’« acte de naissance » de ce dernier, qu’il a jugé de faux. C’est sans nul doute pour lever l’équivoque autour de tous ces propos lancés contre sa personne, que Moukagni Iwangou se réunira ce mercredi 09 mai 2018 avec sa formation politique. Même si le débat autour de son procès judiciaire contre Ali BONGO fais toujours couler beaucoup d’encre et de salive, la question à l’ordre du jour porte plutôt, la capacité de sieur Iwangou à toujours porter l’étiquette de Président de sa formation politique. Un fait qui risque de ne pas peser en la faveur de ce dernier au regard des dispositions de l’article 48 bis qui stipule : « toute participation d’un militant dans un gouvernement, une instance parlementaire ou un camp politique opposé à la position du parti expose ce dernier à la radiation ». Si la déception politique est née récemment chez certains partisans de l’opposition, du fait changeant des acteurs politiques de ce bord, Marc Ona Essangui semble s’est résigné depuis le temps. Le cas MOUKAGNI IWANGOU n’est pour lui, à cet effet, qu’un parmi tant d’autres. « Posez la question à mon entourage, je ne cesse de dire que tous ces hommes politiques ont cessé de m’inspirer, du moins ils ont cessé d’exister politiquement à mes yeux au soir du 27 août 2016. Je m’étonne que certains citoyens aient cru qu’ils pouvaient encore incarner l’alternance au pouvoir. Ce constat explique mon silence sur des sujets comme les élections législatives. Je suis juste indigné de constater qu’un homme politique comme Moukagni Iwangou tombe dans le piège après avoir été au cœur des démarches contre l’acte de naissance d’Ali Bongo, le dossier de la destitution et surtout celui de la CPI… Voudrait-il nous faire savoir que lui-même classe ces dossiers après avoir suivi sa prestation de serment ? », a-t- il posté, pour affirmer son dégoût. Rédaction Focus News.]]>
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