Dès le lancement du mouvement des casseroles par les populations pour manifester contre les mesures gouvernementales dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, l’opposition gabonaise s’est empressée de mettre son grain de sel.
Comme il fallait s’y attendre, le mouvement des casseroles a été récupéré par une certaine classe d’opposants au Gabon. Inaudibles quand tout va bien et silencieux quand il s’agit de proposer des solutions concrètes pour améliorer le quotidien des gabonais, ces opposants sortent de leur mutisme juste pour faire ce qui leur est propre : critiquer et alimenter les conflits.
Pour saboter l’action du gouvernement dans la riposte Covid-19, des groupes d’activistes de la diaspora gabonaise en France et d’opposants de toutes catégories confondues sortent dans leurs tavernes d’hibernation. La révolution des casseroles est pour ces opposants un moyen de plus pour tenter de rebondir après leur échec cuisants aux sénatoriales, eux qui ne prospèrent que lorsque le pays est dans une mauvaise passe.
En effet, force est de constater qu’à la veille de chaque consultation électorale, depuis 2009, des esprits malins et chagrins s’éveillent pour voir dans chaque décès d’un gabonais un crime. Des discours souvent relayés par les réseaux sociaux, des blogueurs et une certaine presse internationale soudoyée par certains responsables de l’opposition pour créer la psychose au sein des populations et susciter un soulèvement.
Ces comportements antipatriotiques viennent une fois de plus démontrer les réelles intentions malsaines de ceux qui se considèrent comme membres de l’opposition radicale. En effet, qu’est-ce qui se cache derrière la diffusion d’informations déformées et exagérées si ce n’est une tentative maladroite de semer le chaos pour pointer du doigt le pouvoir en place ?
Les ennemis et les détracteurs du pays pullulent les rues et se cachent sur les réseaux sociaux à travers des faux comptes, qui au vu de leurs publications relayées çà et là, ont la volonté de ternir l’image du Gabon et sa réputation.
Pour rappel, depuis quelques jours une partie de la population organise à partir de 20h00 un concert de casseroles. Leur objectif vise à exprimer leur mécontentement à l’égard des mesures prises par le gouvernement, pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Des mesures qui selon la communication du gouvernement sont pour protéger les populations.
Le gouvernement se fera le devoir de préserver l’unité, la paix et la cohésion nationale par tous les moyens légaux nécessaires. Le bruit des casseroles n’est pas tombé dans une oreille sourde puisque le premier ministre, Rose Christine Ossouka Raponda a réagi. Malgré elle, le mouvement des casseroles a entraîné la perte de 3 compatriotes incités par l’opposition. Elle souhaite maintenant apaiser la situation en prenant quelques mesures d’assouplissement courant mars.
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