La corruption et l’enrichissement illicite restent à l’heure actuelle les plus grands maux de la société gabonaise. Pourtant ce ne sont pas les instruments de dissuasion qui manquent. Avec l’existence d’une Direction de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite et des opérations anti-corruption (Mamba, Scorpion…), l’État s’est pourtant donné les moyens d’éradiquer ce mal sociétal.
Les audits enclenchés dans certaines administrations n’ont fait que démontrer l’envergure d’une telle plaie nuisible. Et malgré les efforts, Transparency International qui vient récemment de publier son dernier classement annuel (2021) sur l’Indice de perception de la corruption (IPC), classe le Gabon au rang de 27ème sur 54 pays africains avec un score de 30/100, zéro correspondant à un système très corrompu et 100 à un système très faiblement corrompu.
Mais bien qu’ayant perdu six places, le Gabon reste le pays le moins corrompu de la zone CEMAC devant la RCA (37e), le Cameroun (38e), le Tchad (43e), le Congo (47e), et la Guinée équatoriale (51e).
Herton-Sena OMOUNGOU
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