A l’occasion de la cérémonie de rentrée solennelle de la cour constitutionnelle, l’ancienne présidente de cette institution, madame Marie madeleine Mborantsouo a reçu la distinction symbolique de « Présidente honoraire ».Cette consécration suscite une forte actualité car pour de nombreux gabonais, l’ancienne présidente de la cour constitutionnelle serait de retour au-devant de la scène.Décryptage !
A la suite de la cérémonie de reprise des activités à la cour constitutionnelle, l’ancienne dirigeante de cette institution a reçu le titre de « Président honoraire ».Cette nomination suscite des vifs débats car, pour une bonne partie de la population, celle que certains appellent la « Tour de Pise » signerait son retour au-devant de la scène. Mais, en réalité il n’en rien.En effet, la distinction dont a été bénéficiaire madame Mborantsouo est purement symbolique et ne lui confère nullement le droit d’interférer dans les activités de la Cour Constitutionnelle de la Transition présidée désormais par Dieudonné Aba’a Owono.Mieux encore, l’attribution de cette nomination au Président de la Transition Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI est une hérésie qui trouve son fondement dans l’immaturité politique de certains compatriotes.
Pour rappel, ce dernier a, à l’occasion de ses multiples interventions, rappelé sa volonté manifeste de veiller à la Restauration de nos institutions en s’appuyant aussi bien sur la Charte de la Transition que sur la Constitution de 1991 qui consacrent des principes dont celui de la séparation des pouvoirs, donc de l’interdiction d’immixtion de l’Exécutif dans les actes du Judicaire.Il est donc regrettable qu’une certaine caste baptisée « experts en politiques ou encore activistes » s’adonne à des pratiques et déclarations dont la finalité est de semer la confusion dans la conscience collective et jeter le discrédit sur la sincérité du processus de transition. Notons que la Transition n’a pas pour vocation de diaboliser certains compatriotes bien qu’ayant travaillé avec l’ancien régime.En fin stratège et garant de l’unité nationale fortement malmener durant les 14 ans de règne d’Ali Bongo, le Président de la Transition travaille à la reconstruction d’un Gabon digne d’envie.Mieux si on s’en tient à cette maxime de Parrain qui dit « il vaut mieux garder son ennemi proche que loin » on peut clairement affirmer qu’un jeu d’échec et mat est en cours entre le Président de la Transition et ses détracteurs qui ne comprennent nullement sa stratégie, ni son plan.
Si certains s’attendent à une épuration, l’évidence c’est qu’on ne se débarrasse pas d’un pouvoir vieux de plus de cinquante ans en un claquement de doigts.A chacun de cultiver la patiente et de soutenir les actions entamées depuis le 30 aout. La transition n’a pas pour vocation de diaboliser certains compatriotes bien qu’ayant travaillé avec l’ancien régime.Son caractère inclusif nous impose de discuter avec toutes les forces vives de la nation.C’est unis que nous atteignons notre essor vers la félicité
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