Dans une interview accordée à notre confrère Agence Ecofin, le Coordonnateur Général des Affaires Présidentielles dit l’essentiel sur sa vision concernant plusieurs sujets de la vie nationale. Du haut de ses hautes fonctions, qui font de lui un exécutant au service du Chef de l’État, Noureddine Bongo Valentin reste concentré sur ce qui est pour lui la priorité de toutes les priorités : l’avenir des gabonais. « Je suis plus préoccupé de l’avenir des Gabonais que des ragots qui se disent dans les réseaux sociaux. », a-t-il déclaré.
Il ne se contente pas de dire sa priorité, il édifie aussi sur sa méthode. En effet, cette nécessité de trouver des solutions concrètes aux problèmes des gabonais passe nécessairement par une culture du résultat, qui à terme l’a souvent conduit à appliquer certaines méthodes du management privé dans l’administration publique : reporting, audit, retour sur investissements. Tout ceci dans le cadre d’une recherche permanente de l’efficacité, car assure-t-il, « je fais partie d’une génération où la recherche de l’efficacité est importante ».
« (…) L’environnement, la formation, l’innovation, la lutte contre les inégalités ou encore l’endettement », à travers le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) 2021-2023, le CGAP assure, « Nous sommes en bonne voie. Il nous faut simplement aller plus loin et plus vite. », indique le Coordonnateur Général des affaires présidentielles.
Pour atteindre ces résultats, en cette période de crise, « l’exigence de bonne gestion de l’argent public doit être maximale ». Et dans ce sens, des résultats probants ont été atteints et d’autres sont en cours. C’est le cas pour la dette intérieur où sur les 1030 milliards de francs CFA audités, 623 milliards se sont révélés fictifs, soit un ratio de 62%, autant d’argent qui a été économisé par notre pays, grâce à l’efficacité, à la rigueur et à la poursuite des résultats concrets pour les gabonais. Sur cette question, le travail continuera jusqu’à la dette extérieure, qui devra être regardée soigneusement.
Selon Noureddine Bongo Valentin, une très bonne gestion des ressources publiques, conjuguée à une accélération de la croissance des entreprises, sont les deux leviers de sortie de crise, qui devront nous permettre de soutenir les investissements et les charges sociales au profit des gabonais. Cela nécessite un certain niveau de concentration car dit-il « l’écrasante majorité des Gabonais se lève le matin en pensant emploi, pouvoir d’achat, eau, électricité, éducation, santé, transport, logement… Ce sont ces questions qui me préoccupent. Le reste m’importe peu. C’est du bavardage sans intérêt ».
Interrogé au sujet de son ambition politique, comme potentiel troisième « Bongo », à la présidence gabonaise, Noureddine Bongo Valentin répond : « Les Gabonais me jugeront sur les résultats et non sur un délit de patronyme ». Seul qui intéresse M. le Coordonnateur Général des Affaires Présidentielles, les résultats concrets au service de l’avenir des gabonais.
Commentaires