Le 10 janvier 2020, 4 mouvements dits de la société civile, dont « ça suffit comme ça », « Dynamique unitaire », « Mouvement sauvons la république » et le « ROLBG », ont adressé 3 plaintes au procureur de la république, à la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite et à l’agence d’investigation financière. Dans leurs plaintes, en somme, ils accusent le coordinateur général des affaires présidentielles, Nourredine Bongo Valentin, de prendre part aux actes de criminalité financière en bande organisée.
Selon ces organisations, des sacs d’argent ont été découverts en date du 6 janvier, par la gendarmerie en poste au carrefour Rio, à Libreville, dans un véhicule. Ils prétendent, loin d’avoir la preuve, que le fils aîné d’Ali Bongo Ondimba serait le propriétaire de cet argent. Par ailleurs, il leur a été signalé que le coordinateur général des affaires présidentielles est propriétaire d’un immeuble abritant son restaurant et sa boite de nuit, face au Conseil économique, social et environnemental, et qu’il est aussi actionnaire de l’hôtel Nomad et de la société Transurb dans la commune d’Akanda.
Pour répondre à ses détracteurs, la présidence de la république gabonaise, via son porte-parole, Jessye Ella Ekhoga, a inscrit ces chefs d’accusations dans le registre des « Fake News » entend par là des faits infondés. « La seule réaction qu’il y a lieu d’avoir c’est qu’on ne peut pas la prendre au sérieux. C’est-à-dire que cette plainte sur l’enrichissement illicite se base sur des faits qui se seraient déroulés dans la nuit du 6 janvier 2020. Ces faits qui sont décrits d’ailleurs sont l’aspect de Fake News qui a été créé sur les réseaux sociaux la semaine dernière qui n’ont aucune preuve légale. J’imagine que les associations en question sont incapables de produire ne serait-ce qu’un procès-verbal pour prouver les faits qu’ils annoncent. Donc, encore une fois, c’est un joli quick off qui ternit l’image du pays et qui n’a aucun impact », a réagi le nouveau conseiller spécial chargé de la communication.
Au regard de tout ce qui précède, le président du mouvement Ali doit rester (MADORE), Symphore Ekomo, a fait une déclaration le 15 janvier courant pour dénoncer la cabale lancée contre Nourredine Bongo, depuis sa nomination au poste de coordinateur général des affaires présidentielles.
Ainsi, le leader du MADORE fustige avec la plus grande énergie ces comportements qu’il qualifie de diffamatoires envers le fils aîné de président qui jusque-là s’est toujours montré travailleur et irréprochable. Selon lui ces accusations ne sont que des spéculations sans preuves. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi le coordinateur général des affaires présidentielles est mis en cause dans une affaire où personne ne peut prouver ce que les uns et les autres déclarent n’avoir appris que par voie de réseaux sociaux », s’est-il indigné.
Il est important de noter que toutes ces accusations contre Nourredine Bongo sont sans fondement. De plus, la société civile citée ici est celle gérée par l’opposition qui jusque-là n’a mené aucune action en faveur des gabonais, préférant ternir l’image du pouvoir en place pour prétendre à une existence sur la scène politique.
Tel un feu de paille, ces organisations politisées auront vite fait de s’éteindre dans peu, comme le mouvement « Appel à agir » qui après avoir fait un grand tapage quant à l’état de santé d’Ali Bongo, a disparu de la sphère médiatique depuis le grand retour du numéro 1 gabonais sur la scène politique internationale.
La rédaction de Focus Groupe Média
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