Après Octobre Rose et la mobilisation en faveur de la lutte contre les cancers féminins, sous la houlette de la Première Dame Sylvia Bongo et de sa fondation éponyme, suite à une édition inaugurale tenue du 16 au 30 novembre 2020, novembre bleu est le mois de la lutte contre les cancers masculins, notamment ceux de la prostate.
En effet, lancée en en 2004 en Australie, la campagne de prévention « Novembre Bleu » rencontre un succès grandissant dans le monde. En novembre, se laisser pousser la moustache peut aider à lutter contre le cancer de la prostate ainsi que d’autres maladies masculines. Selon les statistiques au niveau mondial, on diagnostique ce cancer chez 1 homme sur 8. On retrouve ces mêmes chiffres pour le cancer du sein, chez la femme. Le dépistage précoce est donc là encore, important.
Le dépistage repose sur deux examens médicaux principaux : le toucher rectal et la prise de sang pour mesurer le taux de PSA (antigèneantigène. Substance reconnue par l’organisme comme étrangère et provoquant une réaction immunitaire avec fabrication d’anticorps).
Si ces deux examens se révèlent normaux, cela signifie en général qu’il n’y a pas de cancer de la prostate. Il est possible de renouveler ces examens en fonction de l’âge et des facteurs de risque personnels. En cas d’anomalie, des biopsies seront nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer.
L’objectif commun à toutes ces actions de communication est de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate. Le concept vise aussi et surtout à sensibiliser les hommes aux risques du cancer de la prostate et à l’importance d’un dépistage précoce.
Les hommes sont donc appelés à participer massivement à cette campagne de dépistage qui pourrait leur permettre une rapide prise en charge en cas d’infections.
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