C’est le triste constat qui ressort de la mission conduite par Directrice du Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida,Raïssa Okouyi Ndong Assapi. Au cours de cette mission dont l’objectif était de mesurer le niveau d’exécution de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida dans cette région, les organisations que sont l’OMS et le PNLS ont ont établi un rapport dans lequel elles indiquent que 900 personnes infectées par le VIH-SIDA se baladent en dans la Nyanga.
En effet, selon les informations du rapport conjointement écrit par les deux organisations, le Centre de traitement ambulatoire (CTA) de Tchibanga ne saurait pas où sont passés 900 malades du Sida (503 pour 2019, et 397 en 2022). Une situation que la Directrice du PNLS a vivement déploré en pointant du doigt le danger que ces malades représentent tant qu’ils ne suivent pas leur traitement à la lettre.
Elle a également déploré le fait que dans le CTA de Tchibanga le protocole des traitements des antirétroviraux ne soit pas suffisamment respecté et l’incapacité des structures sanitaires d’effectuer les examens tels que la charge virale, CD4 et bien d’autres.
Au cours de son périple qui la mène à Gamba puis à Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime, Raïssa Okouyi Ndong Assapi a profité de sa présence dans la Nyanga pour visiter le Centre hospitalier régional (CHR) Benjamin Ngoubou, la CNSS, le CTA (Tchibanga), et les centres médicaux de Moabi (Douigny) et de Mayumba (Basse-Banio).
Herton-séna Omoungou avec l’union sonapresse
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