Un fait insolite a marqué le sixième arrondissement de la commune de Libreville, une dame a été agressée par un chien errant visiblement en mauvais état de santé. Elle a été conduite dans une clinique de la place où elle aurait reçu les premiers soins.
Alors que la capitale est en euphorie suite à la reprise des cours officielle des établissements primaires et secondaires au Gabon, une dame a été mordue par un chien errant sous le regard étonné des riverains du quartier Nzeng-Ayong. Cette dernière encore en état de choc s’est confiée sur sa mésaventure.
En effet, c’est en revenant de son lieu de travail que dame Carole à croisé deux chiens qui semblaient jouer sur la route. L’un d’eux visiblement très calme la suivait derrière. C’est en voulant l’éviter que ce dernier l’a mordue le mollet droit. « je ne sais pas ce que je lui ai fait, je passais pour moi tranquille et j’ai senti une douleur au mollet et quand J’ai regardé j’ai vu que le chien était toujours là et qu’il m’a mordue », a-t-elle confié.
Après cette mésaventure, la dame n’a pas souhaité perdre du temps et s’est immédiatement rendue à la clinique la plus proche pour se faire soigner et faire un vaccin contre la rage. Toujours sous le choc, cette dernière n’a pas souhaité s’exprimer d’avantage car le plus important pour elle était de s’éloigner le plus possible de ses bourreaux et avoir des soins de secours dans l’immédiat.
Le phénomène des « chiens errants » a toujours été le quotidien des gabonais. De Louis à Nzeng-ayong en passant par rio jusqu’au pk12, ces animaux sont mêlés aux populations. Ceux qui se promènent seuls se couchent sur les trottoirs, sur les terre-pleins ou sous les voitures. Mais ceux qui se baladent en meute aboient au passage des gens, les agressent… Plusieurs cas de morsures ont été répertoriés, alors que ces chiens ne sont souvent pas vaccinés. Ils restent la plupart du temps près des poubelles ou des bacs à ordures pour manger, mais aboient sur les riverains qui vont y jeter les déchets. Si bien que certains n’osent même plus y aller. Parfois, ils rentrent même dans les lieux publics, même dans les ministères, rentrent dans les bureaux.
Il n’est donc pas exagéré de dire que ces animaux sont dangereux dans la mesure où, par une simple morsure, ils transmettent une maladie qu’on appelle communément la «rage». Pour le personnel médical, l’une des raisons pouvant expliquer ce phénomène est la prolifération de décharges et d’ordures ménagères le long des rues. Les animaux errants ont tendance à se regrouper dans ces lieux et peuvent s’infecter dans leurs bagarres récurrentes et transmettre la rage. Mais, aucune mesure ne semble encore avoir été prise par les responsables municipaux. Et la rage étant une maladie incurable, le phénomène inquiète fortement. Il revient à se demander ce qu’envisage Léandre Nzue, le maire de Libreville face à ce phénomène, d’autant plus que ce dernier a à cœur la beauté de la ville.
Commentaires