La Mairie de Libreville renforce ses actions contre les occupations anarchiques du domaine communal, dans le but de préserver l’ordre et la salubrité publique. Des équipes de terrain sont déployées pour surveiller et dissuader les commerçants ambulants qui s’installent illégalement, souvent de manière aléatoire, défiant les autorités en jouant « au chat et à la souris ». Il est rappelé que ces commerçants s’exposent à des risques en occupant les abords de la voie publique.
Après de multiples campagnes de sensibilisation restées sans effet, la municipalité est désormais contrainte de recourir à des mesures répressives, telles que la saisie des marchandises ou l’application d’amendes. Un cas récent, largement relayé sur les réseaux sociaux, illustre l’ampleur de cette problématique : une vidéo virale montre Mme Lee-Saturne Lemindji Nzabi, installée de manière irrégulière sur un trottoir à proximité de l’échangeur de Nzeng-Ayong, près d’un bassin versant. Son activité, en plus d’être illégale, contribue à la pollution urbaine.
« Lorsque nous intervenons, nous agissons de manière professionnelle. Nous lui avons laissé un procès-verbal de saisie, et elle s’est rendue à la base technique pour récupérer ses effets. Il est aussi important de préciser que nos interventions visent à protéger ces personnes en les dissuadant de se mettre en danger en s’installant illégalement », a expliqué Joseph Ndo Alhou, Chef de Brigade à la Direction Générale des Affaires Économiques (DGAE). Ces efforts s’inscrivent dans la dynamique impulsée par le Délégué spécial chargé de la gestion de la Commune de Libreville, le Général de Brigade Jude Ibrahim Rapontchombo, qui œuvre activement pour rétablir l’ordre urbain (ROU) et redonner à la capitale sa propreté d’antan.
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