L’office pharmaceutique national (OPN) est doté d’un nouveau statut juridique depuis 2021. Une nouvelle règlementation qui a permis à la structure sanitaire de mieux répondre aux besoins de ses partenaires. En 2023, ce sont près de 80 millions de médicaments d’une valeur de 2 milliards qui avaient été achetés pour être distribués dans les structures sanitaires de l’ensemble du territoire national.
À Libreville, des logiciels ont été mis en place afin de garantir l’optimisation des structures dans les Centres hospitaliers universitaires et dans les Centre hospitalier régionaux. Mais malgré ces investissements colossaux, il semblerait qu’une mauvaise gestion des acquis ait replongé la structure dans les difficultés à n’en point finir. Pourtant, une réhabilitation des antennes régionales aurait dû permettre une réduction de la disparité au niveau des capitales provinciales tout en garantissant une meilleure redistribution et une présence permanente des médicaments. Tout avait donc été fait afin que Pharma Gabon ne devienne pas aujourd’hui ce que la structure est devenue.
La rencontre récente d’Oligui Nguema, Chef de l’État, et l’ensemble des acteurs du secteur, a permis au numéro 1 gabonais d’annoncer des mesures qui visent à renforcer le secteur pharmaceutique, notamment la centralisation des achats et des fonds auprès de l’Office Pharmaceutique National (OPN), l’autonomisation, des pharmacies des structures hospitalières et l’obligation pour le privé de s’approvisionner via l’OPN.
Désormais le but est de rendre disponibles et accessibles les médicaments génériques et dispositifs médicaux essentiels de qualité ainsi que les vaccins, les produits sanguins et les services d’aide au diagnostic.De façon spécifique, il s’agira d’améliorer la disponibilité des médicaments et autres produits de santé (MAPS) dans les formations sanitaires publiques et mettre en place un système de dispensation nominative journalière pour les patients hospitalisés.
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