À l’occasion de sa tournée Républicaine dans la localité de Kango, province de l’Estuaire, le Président de la Transition, Président de la République Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, est revenu sur les sorties et les actes posés par certains activistes. Pourtant Ayant bénéficié d’une forme d’amnistie pour tout ce qui a été fait avant le 30 août, nombreux parmi eux se seraient laissés aller en pensant avoir des passe-droits auprès des plus hautes autorités du pays.
Mais prenant la parole le 13 août dernier, Oligui Nguema a clairement déclaré que les propos et les actes commis par chacun d’entre eux après le 30 août sont «punissables» s’ils sont jugés justiciables. Pour le numéro 1 gabonais, les agissements désobligeants de certains activistes n’ont pas leur place dans le Gabon restauré. Ces derniers n’ont plus de passe-droits.« Nous avons amnistié beaucoup de vos frères et sœurs qui étaient à l’étranger. Tous leurs actes sont pardonnés. Mais pour les actes commis après le 30 août, chacun assumera. Ce ne sera plus le problème d’Oligui mais celui de la justice. », a martelé Brice Clotaire Oligui Nguema. C’est pourquoi le Chef de l’État a rappelé l’importance du respect à l’endroit des institutions, des autorités, d’autrui et de chaque citoyen en général.
Ce qui ne semble pas avoir été le cas pour Stéphane Zeng et Landry Amiang Washington, qui ont récemment fait l’objet de procédure judiciaire pour « injures publiques » et « atteintes à l’honorabilité d’autrui » à l’égard de l’ancien ministre Hervé Patrick Opiangah. « Ce n’est pas le problème d’Oligui, c’est le problème de la justice et je veux une justice forte. Quand vous êtes en France vous ne manquez pas de respect aux policiers, vous n’insultez pas les CRS, et ici je ne le tolère pas », a clairement déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema.
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