Refusé d’accès au Gabon avec sa délégation de 59 hommes armés, Omar Denis Bongo Junior a préféré rebrousser chemin sans assister aux funérailles de son oncle, Fidèle Andjoua. L’attitude capricieuse du demi-frère du Président Ali Bongo Ondimba donne matière à redire.
Pour rappel, le vendredi avril 2021, Omar Dénis Junior Bongo s’est présenté aux frontières Gabon-Congo avec sa grand-mère maternelle et une forte délégation composée de 59 personnes lourdement armées. Après plusieurs négociations, le jeunes homme a préféré retourner à Brazzaville au lieu de se plier aux exigences sanitaires du Gabon.
En effet, les frontières extérieures du Gabon sont fermées en raison de l’épidémie de Covid-19. Cependant, une autorisation spéciale avait été délivrée des jours plus tôt à Omar Dénis Junior. Ladite autorisation n’était valable que pour pour une délégation de 10 personnes. « Ce qui est déjà beaucoup, surtout en cette circonstance », indique une source présente sur les lieux de l’incident.
Sachant qu’il n’avait droit qu’a 8 personnes en plus de lui et de sa grand-mère, le petit-fils de Dénis Sassou Nguesso a tenté de braver les lois du pays en se présentant au poste frontière avec 59 hommes, qui plus est pratiquement tous armés, répartis dans 18 véhicules. Malgré les longues discussions entre les 2 parties dans l’optique de lui faire entendre raison, Omar Dénis Junior qui voulait coûte que coûte emmener sa forte délégation, n’a pas voulu se soumettre à la légalité.
Ne voulant pas se plier aux normes en rentrant avec une délégation réduite, Omar Denis Bongo Junior est rentré chez son grand-père au Congo. Il n’a donc pas assisté aux funérailles de son oncle paternel dont il se disait très proche, par pur caprice.
Selon certains observateurs, le comportement du jeune homme était calculé pour semer la discorde et crier au loup en se faisant passer pour une victime. « C’est comme si Omar Denis avait donné le bâton pour se faire battre. C’est à dire trouvé un prétexte pour qu’on lui interdise de se rendre à Franceville. L’aurait-il voulu qu’il ne s’y serait pris autrement ! Peut-être craignait-il l’accueil de la famille de Fidel Andjoua dont il n’était peut-être, au fond, pas si proche », a déclaré un diplomate occidental.
Malgré ce petit incident calculé, les funérailles du patriarche, Fidèle Andjoua Ondimba, se sont bien déroulées. Ali Bongo Ondimba, sa sœur aînée Pascaline Mferry, Betty et plusieurs membres de la famille sont allés s’incliner devant la dépouille de feu Fidèle Andjoua Ondimba à son domicile de Franceville. On pouvait très clairement lire la tristesse sur les visages d’Ali Bongo Ondimba et ses sœurs à la vue de la depouille du défunt.
FGM
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