Cela fait plusieurs jours déjà que l’opération « libérer les trottoirs » a été lancée par le gouvernement sur instruction du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, mais certains quartiers semblent ne point s’en soucier. Comme quoi les mauvaises habitudes ont la peau dure.
De passage au rond point des charbonnages, alors que les forces de sécurité et défense étaient déjà sur le terrain pour déguerpir les commerces anarchiques, nous avons constaté avec désolation, que certains commerçants sont peu soucieux de cette initiative et continuent de braver l’autorité.
Si le gouvernement a décidé de libérer les rues de tous ses encombrements, c’était sans compter sur la ténacité de ces vendeurs des charbonnages devant leur refus d’obtempérer face à l’ordre. En effet, malgré la sommation qui leur a été faite, les commerçants persévèrent et continuent d’exposer leurs produits quitte à troubler la bonne circulation des personnes et des biens.
Pour le cas des charbonnages, triste est de constater qu’un marché à été aménagé mais que ces derniers refusent d’occuper le marché d’Ambowé, lieu destiné et prévu pour exercer la vente et l’achat des denrées de tout genre. Ils préfèrent s’entasser au rond point, dans des emplacements désorganisés en s’exposant ainsi aux accidents de circulation tout en salissant les rues des ordures de toute sorte.
Est-ce le marché qui est trop petit ou les commerçants qui sont trop exigeants ? Faut-il construire un autre marché dans la même zone pour les contenter ? Serait-on tenté de se demander.
Libreville étant une ville assez grande et les charbonnages un quartier assez affluent, il serait favorable que l’Etat se penche sur la question et voie s’il y’a moyen d’aménager un autre site afin de permettre aux commerçants d’y exposer leurs marchandises avec un accès facile pour les consommateurs de manière à ce que chacun y trouve son compte.
FGM
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