La confédération africaine de football (CAF) se préparerait à passer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations prochaines, à un autre pays. Tel un lancinant feuilleton médiatique, l’information est au cœur des débats sportifs dans les radios de Yaoundé la capitale du Cameroun. Ces organes de presses ne font que relayer une nouvelle qui a été provoqué par le chroniqueur sportif égyptien, Ahmed Shobier. Le célèbre animateur de radio a écrit sur sa page Facebook : « Coupe d’Afrique des Nations 2019 Maroc : une décision prise par la CAF ». Une telle publication insinue que la CAF a clairement démontré que le Cameroun ne peut pas organiser la CAN en 2019. L’instance de football attend le bon moment pour annoncer la décision. Les rapports sur l’état d’avancement des infrastructures, transmis par une commission indépendante à l’instance dirigeante de la Confédération Africaine de Football, ne sont pas encourageants. A quatre mois de la fin du délai prévu par la CAF pour la présentation des infrastructures, aucun stade n’est disponible, les travaux continuent à piétiner. Depuis 2009 que la première pierre du stade Paul Biya d’Olembe a été posée, on attend désespérément sa sortie de terre. Ce n’est pas la première fois que la CAF pense à retirer l’organisation de cette CAN au Cameroun. Mais le gouvernement s’accroche à vouloir tenir cette Coupe d’Afrique des Nations sur le sol de « l’Afrique en miniature », malgré toutes les difficultés. Les multiples descentes des membres du gouvernement pour accélérer les travaux, ne favorisent pas l’évolution des choses. Des grincements de dents se sont aussi fait entendre dans les chantiers. On peut ainsi se rappelé de celui du Stade Roumde Adja à Garoua, région du Nord, où les travailleurs engagés par l’entreprise Prime Potomac pour la réhabilitation du stade de cette région, accusaient plusieurs mois d’arriéré de salais. D’ailleurs, une mission de la CAF effectue le 4 aout 2018, une visite d’inspection au Cameroun. Cette institution footballistique ne sera pas à sa première visite dans ce pays avant la fin des travaux de construction, mais peut-être à sa dernière descente dans ces chantiers. BESSEY avec Agora Mag ]]>
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