La polémique autour du paiement de la bourse aux élèves du secondaire qui semble prendre de l’ampleur ces dernières heures n’est pourtant pas un sujet nouveau sur la table des plus hautes autorités. En effet, cela fait près de sept ans que la situation est telle que les acteurs éducatifs ignorent si la bourse est coupée, suspendue ou toujours d’actualité. Mais toujours est-il que l’ancien Premier Ministre avait déjà indiqué qu’il fallait pour notre pays ”maîtriser les dépenses”.
Face aux élus nationaux la semaine écoulée, la ministre de l’Éducation Nationale, Camelia Ntoutoume-Leclerq a expliqué clairement ce qu’il en était en revenant largement sur les missions assignées au ministère dont elle a la diligence, ”Il est à rappeler que le ministère en charge de l’éducation nationale a la responsabilité de fournir les résultats trimestriels et annuels”.Autrement dit, il ne revient pas au ministère de l’éducation nationale de décaisser l’argent comptant pour le paiement des bourses.
Tout le contraire, comme le ministère le fait avec les nouveaux bacheliers chaque année, il fournit les résultats de l’examen du Baccalauréat à l’ANBG, il le fait aussi avec l’ensemble des ministères transversaux. En temps normal, il revient donc au ministère du Budget d’élaborer sur la base des résultats émanant du ministère de l’Éducation Nationale, le processus de paiement de bourse aux élèves. Pour l’ancien Premier Ministre, il était déjà nécessaire pour notre pays de ”revoir les modalités d’attribution et encourager les études professionnelles que nous allons financer en adéquation avec les besoins réels du marché du travail”, avait-il indiqué lors de la présentation de sa politique générale devant les élus nationaux.
Herton-Séna OMOUNGOU
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