Entre une trêve internationale sur fond de revue d’effectif marquée par des résultats sportifs mitigés et l’absence de Pierre Emerick AUBAMEYANG, le sélectionneur Thierry MOUYOUMA dresse le bilan et reste serein sur l’objectif de juin face aux éléphants.Non sans souligner la nécessité de rappeler certains de ses cadres.Mais dans un environnement où seul l’équilibre du groupe compte.
Quel bilan à l’issue de cette trêve internationale ?
Le bilan du rassemblement de mars est satisfaisant sur le plan humain, comportemental, technico-tactique. Avec des nouveaux joueurs qui s’ajoutent à la base de données et un peu moins sur le plan du résultat. Sauf qu’en faisant cette convocation, et en choisissant comme premier adversaire le Sénégal, on se doutait que ça pouvait arriver mais pas un 3-0.
Avez-vous des certitudes aujourd’hui ?
En effet, nous avons des idées précises, des réponses et beaucoup d’orientations. Le plus important c’est la projection que vous faites de ce Côte-d’Ivoire-Gabon. Rassurez-vous les gabonais ?Je peux rassurer les gabonais que nous serons compétitifs, cohérents, déterminés. On aura une bonne équipe, un groupe fort disposé à poser des problèmes à la Côte-d’Ivoire sur son sol.Après il faudra voir en fonction des besoins de l’équipe, les equilibres, les sensibilités et surtout penser à la notion de groupe, d’équipe quand on convoque un joueur.Tout ceux qui n’ont pas été convoqués en mars n’avaient pas la même raison de ne pas être là. Le cas par cas s’impose, d’aucun ont pris leur retraite avec la sélection, d’autres doivent faire amende honorable pour toujours préserver le groupe.
Quelle suite donner à vos échanges avec Pierre Emerick Aubameyang ?
Auba à toujours été un des nôtres, son cœur a toujours été gabonais, Panthères,même s’il ne disait rien. Moi également, je n’ai jamais dit que la porte lui était fermée, juste que je devais échanger avec lui, mon neveu, afin de lui exposer ma vision de la gestion du groupe panthères, mon projet de jeu, mes attentes et comprendre ses besoins.Aujourd’hui nos agendas l’ont permis et j’en suis fier, nonobstant ce qui a pu circuler sur les réseaux. La sélection a besoin de quiétude, de sérénité, d’amour de son peuple afin que les jeunes s’expriment au mieux. La patrie ou la mort, nous réussirons.
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