L’éventualité d’une rareté des antirétroviraux était au centre d’une séance de travail, à laquelle ont pris part les ministres d’Etat à la Santé, Denise Mekam’Ne Edzidzie, au Budget et aux Comptes Publics, Jean Fidèle Otandault et le ministre charge de l’Economie, Jean Marie Ogandaga. L’ordre du jour de cette rencontre présidée par le Premier ministre et chef du gouvernement, Julien Nkoghé Békalé, a tourné sur l’éventualité d’une pénurie du médicament notamment les antirétroviraux dont 38 000 malades sur le sol gabonais risquent d’être impactés. Pour ne pas être confronté à une telle situation, le Premier ministre préconise que l’on sorte de l’urgence. Pour lui, il faut ‘’s’arrimer davantage à la planification’’. Le chef du gouvernement qui avait prôné l’amélioration de l’offre de santé aussi bien pendant le dernier séminaire gouvernemental que pendant sa déclaration de politique générale a demandé aux membres du gouvernement et aux acteurs concernés par la question de la chaîne de distribution du médicament de ‘’dépenser l’argent avec justesse et efficacité au profit des populations ‘’, car selon Julien Nkoghé Békalé ‘’ on ne choisit pas une catégorie de médicaments ou de tomber malade’’. Pour ce faire, le chef du gouvernement a invité l’ensemble des personnalités concernées par le circuit du médicament à mettre en place ‘’ une vraie politique du médicament soit planifiée ‘’. De même qu’il souhaite que soit restauré l’Office National Pharmaceutique pour une réelle autonomie de ce secteur. Quant au ministre d’Etat chargé du Budget et des Comptes Publics, le communiqué de la Primature a indiqué qu’il a « rassuré au chef du gouvernement de ce que ses services ont pris les dispositions nécessaires et urgentes pour ne plus connaître à l’avenir une situation similaire ». Service de communication de la primature ]]>
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