C’est à l’occasion d’une descente dans les bars, discothèques et autres lieux de joies et de festivités nocturnes de Libreville que le procureur de la République accompagné de plusieurs agents de la direction générale des impôts (DGI) et d’une vingtaine de policiers ont interpellé plusieurs compatriotes parmi lesquels figure la célèbre Shan’l la kinda dont le titre Tchizambengue fait toujours le choux gras de plusieurs mélomanes. C’est dans le cadre de leur mission de protection des mœurs mais aussi du contrôle de conformité à la loi de certaines activités pratiquées dans des établissements de divertissement notamment des boites de nuit, snacks bars et bars que le procureur de la République Olivier Nzaou, près du tribunal de grande instance de Libreville a effectué une descente sur le terrain. Cette visite inopinée a permis au représentant du ministère public de constater l’illégalité d’exercice de plusieurs structures notamment du No Stress et du Manoir fortement fréquentés et qui de facto ont été fermés, car n’étant pas en phase avec la loi en vigueur en matière d’exploitation de tels établissements à des fins de prostitution voire de proxénétisme. Cette opération qui devrait se pérenniser dans le temps a été filmée par certains de nos confrères associés pour la circonstance. Cette initiative qui n’est pas la première du genre participe de la volonté des autorités gabonaises à lutter contre non seulement la fréquentation de ces pubs ou snacks par des mineurs, mais aussi et surtout pour freiner l’avancée vertigineuse de la dégradation des mœurs avec tous ses corollaires que sont la prostitution, le proxénétisme ou d’autres pratiques contre-nature qui désormais caressent la conscience d’une certaine jeunesse en quête de repères. Au grand désarroi de certains de ces fans, la chanteuse Shan’l la Kinda a lors de cette opération été interpelée et embarquée pour injures et outrage à l’encontre des agents en service. Ainsi, loin de refléter l’image d’une artiste dont la popularité devrait servir de base pour la promotion de certaines valeurs dignes d’une jeunesse consciente, Shan’l s’illustre négativement. En somme, au regard de l’effritement de nos mœurs, ces descentes nocturnes du procureur de la république devraient se perpétuer pour un tant soit peu freiner la déchéance de nos us et coutumes. Vivement aussi que l’autorité de l’Etat soit restaurée pour préserver notre identité culturelle. CNA]]>
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