Malgré les efforts des responsables de la sécurité routière, le phénomène des cascadeurs persiste à Libreville depuis des décennies. Les autorités ont précédemment sensibilisé les élèves par salle de classe, menaçant de prendre des mesures drastiques en cas de récidive. Cependant, le phénomène semble reprendre après une brève accalmie.
Alors que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) s’évertue à remettre au bout du jour le civisme et les bons usages en commun, il reste qu’une frange de la population brille par des attitudes peu orthodoxes. C’est le cas des apprenants cascadeurs qui refont, peu à peu surface sur le toit des autobus avec des figures acrobatiques au péril de leurs vies. En effet, il n’est plus rare de les observer sur les toitures de moyens de transport en commun, se balançant avec allégresse en scandant des chants régulièrement obscènes.
Et ce, sans se soucier des risques encourus en cas de loupés dans l’exécution d’une figure acrobatique.Cette situation a attiré l’attention sur le besoin pressant de continuer les sensibilisations accrues sur les dangers des cascades, ainsi que sur la nécessité d’une supervision plus stricte de la part du personnel éducatif avec l’appui de la direction de la voix publique de la police nationale.
Car la traque des cascadeurs au sein de cet établissement reflète une préoccupation nationale qui appelle à une action concertée pour garantir la sécurité des élèves . Cette recrudescence des cascades faites sur les bus des sociétés de transport public SOGATRA et Trans’urb met en lumière un phénomène dangereux qui perdure depuis les années 1980.
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