Pourquoi un président de fédération sportive informé pourtant à de multiples reprises de cas d’attouchements et d’abus sexuels sur mineur(e)s par X ou Y, dans l’activité sportive dont il est le garant, préférerait se taire et y voir des ”dérives sans preuves”?
Interpellé de nouveau hier par les éléments du B2, dans le cadre de l’affaire d’abus sexuels sur mineur (e)s, qui secoue actuellement le football gabonais, Serge Ahmed Mombo, ancien-nouveau devenu ancien président de la ligue de football de l’Estuaire,serait passé aux aveux lors de son interrogatoire avec preuves matérielles à l’appui, selon des sources proches du dossier.
Pierre Alain Mounguengui, aurait été cité par son plus ”proche soldat” et collaborateur. Selon les mêmes sources, PAM aurait été informé de la situation de pédophilie qui prévalait au sein des équipes nationales et des clubs. Mais en les qualifiant de ”dérives” sans preuves, il aurait choisi de ne rien dire. Enterrer l’affaire pour ne pas souiller ses huit ans de présidence, tel a-t-il été le choix de PAM?
Toujours est-il que, selon la loi, titre XI du code pénal, des entraves à l’action de la justice, en son article 170, il est mentionné que : “Quiconque, ayant connaissance d’un crime déjà tenté ou consommé, n’a pas, alors qu’il était encore possible d’en prévenir ou limiter les effets, averti aussitôt les autorités administratives ou judiciaires, est puni d’un emprisonnement de trois ans au plus et d’une amende de 1 million de francs CFA au plus ou l’une de ces deux peines seulement”.
Qu’en sera-t-il de Pierre Alain Mounguengui s’il est prouvé qu’il était justement informé de ces cas d’abus sexuels sur mineurs et qu’il avait choisi de ne rien dire, lui qui est président de la Fégafoot, patron du football national ?
Herton-séna OMOUNGOU
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