A l’occasion d’une interview sur Focus Groupe Media, l’ancien Vice-Président de la République gabonaise, Pierre Claver Maganga Moussavou par ailleurs président du Parti social Démocrate (PSD), s’est exprimé sur la sur la situation de sa fédération politique et ses aspirations pour 2023.
Répondant aux questions de Nolla Cardy Guipiery dans le cadre de l’émission « Focus intégral », Pierre Claver Maganga Moussavou, ancien Vice-Président de la République a apporté des éclaircissements sur sa position en tant qu’homme d’Etat. En effet, il est revenu sur l’actualité du pays. Il est également revenu sur ses relations avec son fils Biendi Maganga Moussavou. L’intégralité de cet entretien sera publiée jeudi prochain sur Focus Groupe Média.
Notons que récemment Maganga Moussavou a lancé ‘’E-éléction’’, un logiciel de centralisation des résultats électoraux au Gabon. Occasion pour lui lors de son passage sur Focus intégral, d’apporter plus d’informations sur ce logiciel.
Selon l’ancien vice-président de la République d’Ali Bongo et ancien ministre d’État d’Omar, plusieurs fois candidats à des élections présidentielles au Gabon, depuis 1993, il s’agit de parvenir « directement d’un seul clic aux résultats de chaque bureau de vote à partir de 20 heures », sur la base d’un ensemble de systèmes connectés qui convergeront vers un « un ordinateur puissant (…) placé au Centre Gabonais des Élections et au Conseil National de la Démocratie ». Un système qui serait valable pour les élections présidentielles, législatives et municipales. C’est pourquoi, il en appelle aux autorités publiques gabonaises, pour faire adopter ce système, auquel il croit ferment être la solution, comme base technique de travail au Centre Gabonais des Élections.
Ce logiciel pourrait en effet être une solution pour réduire la contestation électorale au Gabon, qui est devenue une routine, à la fin de chaque élection, surtout pour les élections présidentielles. Des contestations électorales qui se sont souvent soldées par une instabilité de l’ensemble des tissus existentiels de la société gabonaise. Il serait peut-être temps que les autorités responsables de l’organisation des élections se penchent vers de perspectives véritablement biométriques.
FGM
Commentaires