Le président du parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, vient de faire l’amère expérience d’une avalanche de démissions, de la part des élus locaux et de plusieurs de ses militants, qui de manière collégiale ont décidé de déserter son parti pour des raisons multiples, au profit de celui des sociaux-démocrates gabonais (SDG).
Après la démission quelques jours auparavant de deux de ses Conseillers municipaux, le désormais ancien Vice-président de la République, Pierre claver Maganga Moussavou, a dû à nouveau ce jeudi 30 mai, prendre acte de la décision du collectif des démissionnaires de son parti. Une annonce rendue publique par la porte-parole de ce mouvement, Pélagie Minkué Bissou.
« Nous militants et élus locaux du parti social-démocrate (PSD), ayant défendu les couleurs dudit parti dans le département de la Louetsi-Wano, à Lébamba, avons décidé collectivement en date de ce 30 mai, de démissionner du parti sociale-démocrate», a indiqué cette dernière, non sans préciser les motifs de cette décision, qui intervient quelques jours après le limogeage du président de ce parti de son poste de Vice-président de la République par le Chef de l’Etat.
Il s’agit entre autres selon la porte-parole, du non-respect des engagements du président dudit parti vis-à-vis des militants du département de la Louetsi wano. De la forte pratique du népotisme au sein du parti et encouragée par la plus haute hiérarchie du PSD. Sans oublier le projet de provincialisation qui demeure jusqu’à ce jour, une vue d’esprit.
C’est en effet, près de neuf militants démissionnaire du PSD, qui selon l’annonce fait, ont décidé contre toutes attentes, d’adhérer à une nouvelle formation politique, notamment celle des sociaux démocrate gabonais (SDG). « Un parti dans lequel, nous comptons apporter notre expérience politique et assurer l’encrage au sein du département de la Louetsi Wano à Lébamba dans la province de la Ngounié », a déclaré Pélagie Minkué Bissou.
Les désormais anciens militants du PSD affirment avoir pris leur décision en toute âme et conscience et que leur décision ne souffre d’aucune interprétation. Une assertion néanmoins mise en doute par certains observateurs politiques gabonais, qui voient en cela une manière pour ces derniers de déserter les rangs de l’opposition et de demeurer dans la majorité via ce nouveau parti.
D.J
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